La dernière manche du championnat de la Réunion des rallyes aura pour cadre la commune du Tampon à l’occasion du rallye des 1000km. Disputée sur deux journées (4.5 Décembre) cette compétition est extrêmement concentrée et exigeante tant pour les mécaniques que pour les hommes. Dans cette optique, les préparatifs battent leur plein pour conditionner au mieux la Peugeot 206 de l’Ours.

Après le nettoyage complet et en profondeur de la voiture, le pilote et son équipe se sont attelés au passage de la check list mécanique. Au programme, changement des disques et plaquettes de freins arrières, démontage pour vérification de l’ensemble des éléments en mouvements. Le Rallye de Saint Joseph a été exigeant pour la mécanique et le rallye des 1000km s’annonce au moins aussi difficile.
Vincent Sery est un pilote débutant et n’a disputé que 5 épreuves à ce jour, il est donc primordial de pouvoir rallier l’arrivée et connaître un rallye « safe » comme lors du Saint Jo’. Une fois les éléments de suspension démontés, place au gros œuvre avec l’inspection des éléments moteur et transmission. Il reste une dizaine de jours à l’équipe pour tout vérifier et livrer à l’équipage une voiture aussi fiable que possible. « Honnêtement le niveau de performance de la voiture n’est pas la priorité » expliquait Vincent. « C’est vrai que les 1000 demandent beaucoup de puissance notamment du fait de son tracé majoritairement en montée, mais je suis encore loin d’être aux limites de la voiture pour envisager de les repousser. Je dois encore progresser avec Maxime (Berthaud son copilote NDLR) qui sera de retour dans le baquet. Et pour progresser, une seule solution: accumuler les kilomètres !»
Le seul changement envisagé sera une modification de la position de conduite. « On pense peut-être à un changement de baquet si le budget le permet » détaillait Vincent. « Je dois adapter ma position de conduite pour pouvoir craboter plus facilement, plus instinctivement.» Ce qui peut paraître un détail pour le commun des chauffeurs est primordial pour un pilote: passer les incessants rapports de vitesse en tout confort et sans risquer un sur régime est capital pour éliminer cette variable. En tous les cas, cette «simple» demande ergonomique du pilote est la preuve que l’osmose est en route entre le pilote et son bolide.
Après cette période de préparation de la voiture, il sera temps de passer au programme sportif à proprement parlé à dix jours de l’épreuve : séances de reconnaissances, réunions d’assistance et mise en condition psychologique…

PHOTOS Tony Dambreville et Pixel Rallye Réunion

   Envoyer l'article en PDF   

LAISSER UNE RÉPONSE

S'il vous plaît entrer votre commentaire!
Veuillez entrez votre nom ici