Hier soir samedi, le gymnase de Champ-Fleuri à Saint-Denis a vibré pour un évènement sportif exceptionnel à l’occasion du premier gala de pancrace professionnel dans un octogone. Au programme 12 combats dont le très attendu duel opposant le Réunionnais Expédito Valin dit le Dragon au Toulousain Quentin Arola. Ce dernier l’a emporté en moins de deux minutes.
C’est une première réussie pour le premier gala de pancrace professionnel dans un octogone organisé à La Réunion qui s’est déroulé samedi 6 avril au gymnase de Champ Fleuri. Le public a répondu présent et n’a pas caché son enthousiasme pour supporter les combattants réunionnais qui ont eu fort à faire face à des adversaires bien souvent plus forts qu’eux. Et dire qu’ils ont souffert est un doux euphémisme, face à la rapidité de certains combats réglés en moins de deux minutes. Des combattants réunionnais surpris par des adversaires plus aguerris et qui ont su les déstabiliser au sol. Des Réunionnais qui ont sans nul doute plus l’occasion d’exercer toute leur technique pieds poings et moins à l’aise au sol. A l’image des deux derniers combats pros opposant Eric Rivière face au combattant algérien Nayeb Hezam de 44 ans et le Toulousain Quentin Arola face à Expédito Valin qui ont tous deux perdus par KO par soumission. Des combats expéditifs en moins de deux minutes qui ont frustré nombre de spectateurs plus habitués à voir des rounds plus disputés.
Auparavant, le premier combat professionnel opposait le Kréopolitain Bruno Lauret qui l’a emporté face au Réunionnais Gaël Damour. Une victoire décrochée en moins de deux minutes démontrant la supériorité de celui qui n’en est pas à son premier combat en octogone puisque cela fait 8 ans qu’il exerce ses talents dans la discipline. Heureux de retrouver son île natale Bruno Lauret a promis de revenir prochainement à l’occasion de la seconde édition, et pourquoi pas de s’installer à La Réunion.
Évidemment très déçu pour cette première participation, Expédito Valin dit le Dragon du Port, tire les conclusions de son échec dans cette nouvelle discipline qu’il découvre : « Je savais qu’il ne fallait pas aller au sol. Je pensais aussi que la cage était un peu plus grande. J’ai sous-estimé la force de mon adversaire. Après tout, il n’est pas médaillé d’or pour rien en jujitsu » conclue le Réunionnais. En cas de revanche, Expédito Valin promet qu’il va se préparer au sol afin de ne plus se faire surprendre.
Les organisateurs envisagent une seconde édition dans les prochains mois. On a hâte.
Texte et photos Pierre Marchal
