Le Rallye des 1000km s’annonce clairement comme une épreuve bonus pour l’équipage Vincent «l’ours» Sery et Maxime Berthaud. Au volant de la Peugeot 206RC engagée dans la classe 3 du groupe N flanquée du N°59, l’équipage s’apprête à profiter pleinement d’un regain de puissance fourni par l’équipe technique. « Cela reste une petite groupe N,» souriait Vincent, « mais c’est vrai qu’un peu de puissance supplémentaire ne sera pas de refus.»

Disputée dans un sens montant, l’étape dominicale notamment emmènera les équipages de 30m à 1700m d’altitude en deux spéciales sans assistance.  « Autant le toboggan de Notre Dame est un sacré morceau, dans ce sens, quelques chevaux supplémentaires nous permettront sans doute d’écourter un peu cette longue ligne droite avant la forêt.» s’amusait l’Ours.

Le sorcier Emmanuel Naze a consenti à libérer un petit peu l’écurie compte tenu du profil de ce rallye et également de la fiabilité éprouvée de la Peuge’ depuis le début de la saison.

« Bien que très rapide, ce rallye des 1000km est clairement une épreuve de pilotage très technique.» expliquait le pilote. « La technique ce n’est pas que le lent, loin s’en faut. Pour avoir co-piloter plusieurs fois en métropole sur des épreuves très rapides, je sais que le «vite» demande beaucoup de technique.» Encore débutant en rallye dans le baquet de gauche, Vincent va devoir appliquer ses gammes. « Ne pas devoir apporter des corrections d’angles en permanence, freiner juste, débraquer souple, bref avoir un pilotage fluide sera une des clés. Non seulement celà permet de ne pas brusquer la voiture et sa mécanique mais celà permet également de signer des chronos corrects sans se faire de chaleur.»

A l’occasion de cette ultime levée de la saison, Vincent retrouvera Maxime à ses côtés. « On est en osmose avec Max, c’est vrai qu’il n’hésite pas à me bousculer quand il le faut et que je ne suis pas les directives. Me calmer quand je suis trop chaud et quasiment m’engueuler quand je ne suis pas dans le bon rythme ! C’est la vie d’un équipage…» éclatait de rire l’Ours qui n’est pourtant pas réputé pour avoir un caractère lisse et facile (d’où son surnom.)

Place donc à la course avec un Ours dans le baquet de gauche et…. un autre Ours dans le baquet de droite. Sacré équipage, on a hâte de voir (et surtout entendre) les caméras embarquées !

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