Après une reprise compliquée, les saint-pierrois se devaient de réagir, sur le fond, sur la forme et avec la manière. Avec cette victoire écrasante 9 buts à 1 face à l’Etang-Salé en Coupe Régionale de France, c’est chose faite, mais le plus dur reste à venir pour les sudistes. 

En ce dimanche ensoleillé au stade Gaby Folio de Petite-Ile, les saint-pierrois se savent attendus par leurs adversaires du jour. Sur le papier, la rencontre semble déséquilibrée : Le leader de Régionale 1 affronte l’ES Etang-Salé, modeste 12ième de Régionale 2, qui galère un peu dans son championnat.

Les sudistes savent très bien qu’ils sont capables du pire comme du meilleur, et se souviennent de leur piteux match nul obtenu à Sainte Rose quelques semaines plus tôt en Coupe de La Réunion (Victoire laborieuse aux tirs au but).

En face, l’Etang-Salé n’a rien à perdre, et c’est en cela que cette équipe est dangereuse : rien n’est plus redoutable que des joueurs sans pression.

Partant de ce constat, Christian Dafreville aligne son équipe type, avec l’ambition de faire la différence dès le début.

Ils y parviennent dès la 13ième minute avec Joe Damour, doublent puis triplent la mise à la 27ième et la 31ième.

Malgré une réduction du score pour l’Etang-Salé, les champions de la Réunion continuent d’acculer le but adverse en deuxième mi-temps.

Un second acte, véritable chemin de croix pour les joueurs de Régionale 2.

45 minutes durant lesquelles les sudistes inscrivent la bagatelle de 6 buts, avec notamment un triplé d’Elliot Grandin, qui retrouve des couleurs après un début de saison compliqué.

Alors quels enseignements tirer à l’issue de cette victoire pour Saint-Pierre ?

Bien sûr, la faiblesse de l’adversaire est à prendre en compte, et ce score fleuve ne doit pas faire oublier aux sudistes qu’ils ont eu quelques difficultés cette saison.

La victoire très compliquée face à L’AF Saint-Louis la semaine dernière illustre bien cette situation.

Certes, les saint-pierrois sont leaders en championnat, certes ils sont en course sur tous les tableaux, mais tout reste à faire. Ils peuvent encore tout perdre. Gare à l’excès de confiance, souvent fatal à cette équipe.

Texte: Kevin Payet
Photo: Pierre Marchal

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