Le comportement du Réunionnais Dimitri Payet, joueur star de l’Olympique de Marseille, a parfois de quoi irrité ses coéquipiers. Les rumeurs vont bon train dans les vestiaires, et s’il ne fait plus l’unanimité au sein de l’équipe, il demeure incontournable. Même si les résultats ne plaident pas en sa faveur, les dirigeants ne sauraient se passer de lui. Un journaliste du magazine l’Equipe, Bertrand Latour porte un regard critique sur l’enfant gâté de l’OM, et analyse : “Parfois, il peut être un leader négatif”.

Après la défaite de l’OM face à Lens, le journaliste Bertrand Latour de L’Équipe a révélé l’origine des tensions autour de Dimitri Payet. Selon lui, le comportement et le statut de l’international agacent dans le vestiaire marseillais.

“Forcément qu’il a de l’influence Dimitri Payet et parfois il peut être un leader négatif quand il est de mauvaise humeur, quand il a des états d’âme. Sa personnalité, son influence dans le vestiaire, ça rejaillit sur le reste des joueurs au sein de l’effectif” lâche le journaliste Bertrand Latour après le match OM-Lens dans l’émission L’équipe d’Estelle.

Le journaliste de L’Équipe a révélé les tensions dans le vestiaire marseillais qui se cristallisent autour du capitaine, qui vit l’une des saisons les plus difficiles de sa carrière. Selon lui, l’agacement de ses coéquipiers a débuté en début de saison lorsque le Saint-Philippois est arrivé en surpoids avant d’enchaîner les contre-performances.

Le journaliste précise que la confiance maintenue par l’entraîneur André Villas-Boas envers Dimitri Payet a également alimenté la colère de certains joueurs. “Il n’est pas devenu remplaçant. Il est même très très souvent titulaire et forcément ça irrite les joueurs qui sont souvent sur le banc et qui, quand ils rentrent sur le terrain, peuvent être performants et ensuite ne sont pas alignés les matchs qui suivent. Forcément, ça fait un peu grincer des dents” indique-t-il.

Bertrand Latour revient également sur l’épisode qui a valu au Réunionnais d’être mis sur le côté à la reprise. Il affirme que lors de l’entraînement du 1er janvier, Dimitri Payet est arrivé dans un état “imprésentable”.

“Quand vous n’êtes pas bon tous les trois jours ou toutes les semaines et quand vous êtes à ce niveau de rémunération et avec un tel statut, forcément vous prenez un coup de bâton”, conclut-il.

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