Entre anecdotes et informations majeures, revue de presse consacrée au meilleur footballeur réunionnais de tous les temps.

Anniv’. Né le 29 mars 1987 à Saint-Pierre, Dimitri Payet a fêté cette saison ses 30 ans, dont 12 au plus haut  niveau. C’est avec Nantes, le 17 décembre 2005 contre Bordeaux, qu’il étrenne sa première titularisation chez les pros. Une étoile voit le jour.

Booba. Comme tout nouvel arrivant dans tout club pro, Payet a du se plier à un bizutage, très soft, à Marseille. Le milieu offensif, au terme de son premier match sous les couleurs phocéennes à Metz (défaite 1-0), a chanté en live devant ses partenaires. Fan de Booba, Payet a interprété le titre du rappeur français, «92i Veyron». Aucune trace laissée sur les plates formes musicales.

Couple. « Il se murmure aujourd’hui que Ludi­vine Payet est l’une des raisons pour lesquelles le joueur à choisi de reve­nir à l’Olym­pique de Marseille en 2017, son épouse préfé­rant la vie de la cité phocéenne à son quoti­dien de londo­nienne ». Comme le suggérait le magazine Gala, son épouse n’a pas cherché longtemps a empêché Dimitri de signer à Marseille. Toute la famille, y compris sa branche réunionnaise, a ses petites habitudes sur le Vieux Port. Ce qui n’était pas vraiment le cas à Londres.

Dot.Aujourd’hui, l’argent n’est pas ma motivation première. Ma motivation première, c’est jouer au foot et prendre du plaisir sur le terrain”. Cette déclaration intervient cet hiver métropolitain au moment de son transfert à l’OM. Furieux de le voir partir au beau milieu de la saison, le staff de WestHam aurait demandé au Réunionnais de faire une croix sur son salaire de février. C’est un sacrifice de 600.000 € qu’aurait concédé le milieu de d’équipe de France afin de rejoindre le Vélodrome. Jolie dot pour des retrouvailles.

Euro (1). Tout le monde attendait Pogba ou Griezmann, c’est finalement Payet qui a cassé la baraque en début d’Euro. Son premier match face à la Roumanie, peut-être le plus accompli de sa flamboyante carrière, reste dans toutes les mémoires. Auteur d’une passe décisive et d’un but somptueux dans les dernières minutes, celui qui donne la victoire aux Bleus, le Réunionnais a impressionné le public comme ses pairs. A ne jamais oublier.

Euro (2). Au terme de France-Roumanie, Gary Lineker y a été de son « Monsieur Payet », saluant un joueur « exceptionnel » et plein de talent, tandis que l’ancien défenseur international anglais Rio Ferdinand faisait part de son admiration: « Payet a fait savoir qu’il est celui qui change un match ». « Fantastique but, c’est génial de commencer un tournoi comme ça », a déclaré de son côté Ian Rush, ex-buteur gallois. Belle unanimité britannique.

Euros (3). On ne s’en lasse pas : alors qu’il vient de propulser un missile au fond des filets roumains, Payet est remplacé par Sissoko. Submergé par l’émotion, le futur Marseillais ne peut retenir ses larmes en rejoignant le banc de touche et de tomber dans les bras de son sélectionneur, Didier Deschamps. Explication après coup : « Il y a eu une grosse boule qui monte, nous étions attendus, on avait beaucoup de pression, et c’est tout ça qui est ressorti ». Officiel, le colosse est un  homme !

Euros (4).  Le 11 juillet 2016, Payet devient l’homme le plus détesté du Portugal après son intervention engagée sur Ronaldo. Intervention qui obligera la star des futurs vainqueur de l’Euro à quitter prématurément le terrain. Si le Réunionnais s’est mainte fois expliquer sur son geste, il a reçu le soutien sans faille d’un représentant du corps arbitral, Pierluigi Collina : « Mériterait-il un jaune ? Il y a débat. Mais il est emporté par le mouvement, c’est accidentel. C’est juste un épisode malheureux. Payet ne voulait pas le blesser» . Parole d’Italien.

Le Havre. Comme ce fut le cas pour Michel Platini à Metz, Dimitri Payet n’a pas été retenu dans le groupe pro du HAC lors de sa première expérience métropolitaine. Les dirigeants havrais s’en mordent encore les crampons. Alors qu’il ne voulait plus entendre parler de carrière de footballeur professionnel, c’est le FC Nantes qui l’a convaincu de ne pas renoncer. L’abnégation du Réunionnais a fait le reste.

Maison. « On rentre à la maison». Cette petite phrase postée sur son compte Twitter  le jour de son arrivée en jet privé à Marseille en disait plus long que n’importe quel discours. 18 mois plus tard, au terme d’un bras de fer très tendu avec West Ham, Payet retrouvait son club et sa ville de cœur. Après Saint-Philippe bien sûr.

Neymar. « Un joueur avec lequel je rêverais d’évoluer à l’OM ? Il y en a pleins, mais je crois que c’est trop cher pour l’OM. Je dirais Neymar, je ne prends pas trop de risques ! En plus il joue à mon poste, donc c’est compliqué », a lancé avec malice Dimitri Payet, conscient que le joueur brésilien du FC Barcelone est sur une planète financière où l’Olympique de Marseille n’a pas encore sa place. Pour l’instant.

Payet. Beaucoup de non Réunionnais se posent encore la question. Dimitri et Manu Payet ont-ils un lien de parenté ? La réponse est non. Pour mémoire, le patronyme du footballeur et du comédien-réalisateur est le plus porté sur l’île. Devant Grondin et Hoarau. Sans e.

Rudi. En choisissant l’OM pour son retour en France , Payet a également fait le choix de retrouver Rudi Garcia, son entraîneur à Lille : « Il n’était pas tendre au LOSC avec moi ? Et il ne va pas l’être non plus maintenant. L’avantage est qu’il sait comment me gérer. Quand il faudra me rentrer dedans, il le fera. Je pense même que ce sera encore pire ». Belle lucidité.

Solde. Dimitri Payet approche les 6 millions d’euros la saison, ce qui en fait le salaire le plus élevé du vestiaire phocéen, supérieur à celui de Bafétimbi Gomis (5 millions). C’est aussi l’une des 10 plus hautes rémunérations de Ligue 1. Mieux vaut être riche etc, etc.

Thauvin. Février 2015, Florian Thauvin et Dimitri Payet, portent le même maillot, celui de Marseille.  Les deux gaillards au caractère bien trempés ne s’apprécient pas. Leur altercation verbale lors du match de Ligue 1 contre Rennes fera le tour de France des stades. D’après l’ancien titulaire de West Ham, tout est oublié. Comme avec Matuidi auquel il avait donné un coup de boule à Saint-Etienne. « Une erreur de jeunesse » avait commenté plus tard le Parisien. Très grande classe.

Voiture. Payet adore les belles autos. On a pu notamment le voir au volant d’une Ferrari 458 Speciale et d’une Lamborghini Aventador. Pour la petite histoire, quand il jouait à Lille à ses débuts, le Marseillais avait acheté à son coéquipier, l’Argentin Mauro Cetto, une Mercedes CLK 200 décapotable. Autant écrire une voiturette.

Texte: Etienne Grondin
Photos: Pierre Marchal

Sources : lci.fr – europe1.fr – foot01.com – lequipe.fr – canalplus.fr – linfo.re – lefigaro.fr– gala.fr – tempsreel.nouvelobs.com – filae.com – sportune.fr

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