Liberté de bouger, liberté de s’exprimer, liberté de vivre ses choix, voilà un sujet d’actualité tandis que la situation actuelle tend à empiéter sur ces droits en préconisant la distanciation asociale.

Rares sont ceux qui s’en lavent les mains (un geste barrière efficace pourtant), et pour la plupart, c’est un coup à tomber malade.

La lecture d’études scientifiques, celle des comptes-rendus « officiels », l’écoute des spécialistes diplômés et des discours politiques plongent dans l’incrédulité. Être dans l’incrédulité c’est déjà bien, c’est qu’il y a réflexion, interrogation, volonté de comprendre ; c’est aussi dangereux… une démarche intellectuelle rebaptisée « complotisme » afin d’éviter qu’elle ne se répande.

S’il ne ressort pas forcément de ce tord-méninges une vérité, il en découle au moins une certitude : tant de contradictions, de censure, d’interdictions, de violence et de non-sens cachent autant de roublardises qu’il y aura de morts collatérales.

Le signal d’alarme est tiré depuis la «seconde vague ; il est plus fort que celui d’en haut, qui martèle à tout va ses messages liberticides, il vient de la population, qui, via les réseaux, seul lien de communication (mais loin d’être transparent, sur écoute, fliqué jusqu’à la moëlle) hurle sa détresse, grogne de saturation, fait part de son incompréhension, dénonce les injustices et les bêtises, affiche avec hargne sa détermination à dénicher l’anguille qui doit mesurer au moins vingt mètres, ou incrimine, dénonce, accuse avec autant de méchanceté que de médiocrité.

Le peuple est malade, oui, profondément malade, mais pas du virus. Ce virus qui a bon dos. Minuscule qu’il est, il a pourtant des épaules larges comme le pont Hong Kong-Zhuhai- Macao pour porter la plainte de plus de 7 milliards d’humains qui non comme lui (peut-être et nous le saurons un jour) ne sont pas nés in vitro et ne sont donc pas enclins à s’épanouir dans une éprouvette.

Le peuple rêve d’évasion, il souhaite la vérité, la justice, il veut retrouver de la fraternité, de la joie, lui qui a su continuer son bonhomme de chemin et grandir en traversant des époques difficiles, marquées par d’autres maladies graves, par des épidémies, par des famines, par des vraies guerres, par des incendies dévastateurs, par des changements climatiques exceptionnels, lui qui, il y a seulement quelques générations, à l’époque où il n’y avait pas la télé pour passer 4h45’ par jour le cul sur un canapé (moyenne française 2019) était doté d’un système immunitaire puissant.

L’humain n’a pas tout de bon, c’est sûr, il paye aujourd’hui ses faiblesses, ses choix alimentaires et de vie, la densité et la mixité de population, mais il n’est pas seul, et ça, non seulement il a une fâcheuse tendance à l’oublier, mais on l’y aide, par tous les moyens. Connecté qu’il est de plus en plus, il se déconnecte de son environnement. Et la clé d’une bonne santé est de comprendre son environnement, s’enrichir de connaissances sur la faune et la flore, comprendre quelle est sa place dans l’écosystème, quelles sont les interactions, quelles sont les richesses, les dons de la nature, et s’y rendre à pied, en vélo, en courant, bref, en bougeant. Si la création avait souhaité faire de l’Homme ce qu’il fait beaucoup aujourd’hui, il n’en n’aurait fait qu’une grosse bouche suivie d’un gros intestin et d’un cul. Or nous avons aussi une tête, des bras et des jambes ! Il faut nous en servir.

Bon, pour l’instant nous sommes plus ou moins coincés, mais il faut de toute urgence plancher sur l’après, car au vu de l’aujourd’hui, l’avenir qui nous serait servi serait une grosse merde ; à nous de le rendre beau, joyeux, viable, durable, exempt de grandes catastrophes écologiques et de grands truandages.

Perso, je poste souvent sur des choses simples, en partageant des combines pour vivre mieux (au niveau sportif et alimentaire) ou en affichant mon mode de vie bien particulier qui n’est basé sur rien d’autre qu’un choix de lieux et de libertés, loin d’une idée d’enrichissement. Aidons-nous, c’est une force inépuisable, qu’on se le dise.

Texte Antoine Guillon
Photo Pierre Marchal

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