De retour en équipe de France pour la troisième fois consécutive, la Tahitienne est motivée comme jamais pour les World Surfing Games (16-24 septembre). Qui plus est sur un spot qu’elle connait très bien et sur laquelle elle a l’habitude de performer.
C’est tes troisièmes championnats du monde consécutifs avec l’équipe de France. Tu commences à avoir de l’expérience sur une vague que tu connais aussi et sur laquelle tu as signé deux 8es de finale à l’US Open (2021 et 2022). Comment abordes-tu ces Mondiaux ?
Je suis toujours heureuse de pouvoir participer aux World Surfing Games avec l’équipe de France et de représenter aussi Tahiti. C’est toujours un honneur de faire cette compétition. Le monde entier est là. C’est une belle compétition et, en plus, ça va permettre à la meilleure équipe chez les messieurs et chez les dames d’avoir une place pour les JO. C’est un de mes objectifs cette année.
Te sens-tu davantage en confiance ?
Je suis surtout plus détendue cette année. L’an passé au Salvador, j’ai dû commencer en repêchages (elle avait été testée positive au Covid et avait manqué le premier tour). Cette fois, je peux commencer dans le tableau principal. Mon ambition est de vouloir juste surfer chaque série le plus fort possible et de la meilleure façon possible. J’espère faire ça jusqu’au bout.
Huntington Beach : tu connais, tu maitrises, tu sais ce qu’il faut faire. C’est presque chez toi ici aussi, non ?
C’est un endroit mythique dans l’histoire du surf aux Etats-Unis. C’est génial de pouvoir surfer ce spot à quatre. J’adore cette vague. Elle peut être assez compliquée mais à la fin c’est simple. Tu peux facilement avoir de gros scores. Je me suis habituée de plus en plus. On y était pour le Challenger le mois dernier. Et c’est comme si on revenait à la maison (rires).
Quel est ton objectif sur cette édition 2022 ?
Il faut vraiment bien utiliser ces championnats du monde. On a une première chance de qualification pour les Jeux Olympiques. Les Jeux sont la plus belle compétition au monde et j’aimerais bien y participer en 2024 à Tahiti. Je ne prends pas ces Mondiaux à la légère. Il s’agit d’avoir une place pour la France aux Jeux. On a toutes les trois le même objectif : finir en tête du classement dames.
Photo FFS