Membre du staff technique de l’équipe de France, le préparateur olympique Hira Teriinatoofa vit ses troisièmes championnats du monde consécutifs avec les Bleus (2019, 2021 et 2022). Hira Teriinatoofa, double vainqueur des World Surfing Games (2004 et 2010), nous apprend davantage sur le potentiel de l’équipe et nous donne les clefs pour réussir à Huntington Beach.

Ce sont tes troisièmes championnats du monde avec le staff tricolore. Comment vois-tu cette équipe de France 2022 ?
L’équipe a été renouvelée. Elle est plus jeune cette année. Sans oublier Pauline Ado qui nous apporte toute son expérience et qui a toujours répondu présente sur les Mondiaux ISA. On a une équipe très motivée. Les six sélectionnés veulent montrer qui ils sont là et ramener un bon résultat.

Tu entretiens forcément une relation particulière avec Mihimana Braye et Vahine Fierro…
C’est une fierté car leur présence prouve le niveau du surf polynésien. Ça me fait chaud au coeur de les voir dans l’équipe. Ils sont jeunes, je les connais depuis longtemps. Ils s’entendent en tout cas très bien avec tous les autres.

Comment sens-tu les Français sur cette vague particulière de Huntington Beach ?
Cette vague est difficile. Elle le sera pour tout le monde. Ça fait deux ans que je côtoies les Français sur le tour et je connais donc très bien les six sélectionnés. Comme je le disais, il y a des jeunes, qui sont matures et qui savent ce qu’ils veulent. Ils ont faim. Et il y a Pauline qui est un exemple pour eux. Avec cette équipe, on peut faire un Top 3 au classement des nations.

Hira rime bien avec les ISA. C’est quoi le secret quand on veut gagner, toi qui a été deux fois champion du monde en 2004 et 2010 ?
La différence avec le tour pro, c’est surtout l’équipe. A Tahiti, on appelle ça le mana. C’est un esprit positif, de groupe. Tu ressens le support derrière toi. Tout le monde est là pour toi. Et tu sais que tu dois en faire plus pour ton pays. Le secret c’est donc de surfer pour les autres. On se doit d’être une famille, solidaire, soudée.

Les JO approchent inexorablement. Ces ISA nous font entrer dedans avec, déjà, deux tickets pour Teahupo’o…
Les Jeux approchent à grands pas mais j’essaye de ne pas trop y penser. Je ne veux pas ressentir de pression. Je vais laisser les choses arriver tranquillement. On aura le temps de savoir qui sera qualifiée pour les JO à Teahupo’o.

Photo FFS

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