Vainqueur du 200 mètres nage libre, Capitaine Debast peut être fier de ses jeux des îles et de son équipe. Le bassin de Côte d’Or a souri aux nageurs réunionnais qui ont récolté 51 médailles dont 19 en or. La plus belle performance réunionnaise de ces Jeux.

Les nageurs réunionnais n’ont pas démérité. Avec l’art et la manière se permettant même de battre un record sur le 4×100 mètres nage libre dames en 3’54“40. Et de prendre leur revanche sur l’indétrônable et tant redouté mauricien Vincent Bradley qui avait multiplié les nages en quête du sésame doré.

En analysant les résultats, on remarque que les nageurs péi progressent moins vite que les nageurs mauriciens et seychellois qui gagnent en performances. La natation « péi » a du souci à se faire pour les prochains jeux aux Maldives. Et devra se surpasser si elle veut confirmer sa place de leader.

Alizée Morel tire son épingle du jeu et s’affirme comme la nageuse sur qui il faut compter. Sept médailles d’or à son actif, elle s’impose durablement dans le paysage de la natation réunionnaise. Ambroise Petit, Pierre-Yves Desprez et le jeune Millian Boucher ont répondu aux attentes de l’entraîneur Franck Schott, « heureux d’avoir assisté à de belles performances et de belles bagarres ». La compétition a été nettement plus relevée avec un niveau des Seychellois qui progresse pour engranger 11 médailles d’or alors qu’en 2015, ils n’en totalisaient que 3. L’île Maurice réussit aussi le même exploit en passant de 4 médailles d’or à 12, grâce en grande partie à son nageur vedette Bradley Vincent.

Les Réunionnais sont prévenus. La partie risque d’être plus difficile dans quatre ans aux Maldives. Quatre ans pour se préparer et performer.

Texte: Pierre Marchal
Photos: David Chane See Chu

 

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