Le déconfinement est de plus en plus présent dans les têtes des Réunionnais et la date du 11 mai apparaît comme un phare salvateur. Les sportifs sont sur le qui-vive et notamment les aïkidokas qui entendent prolonger le projet « Aïkido, des femmes sur le tatami », mis sur pied début mars dernier, juste avant le confinement, à l’occasion de la journée de la femme.

Des cours animés par des femmes à destination de tous publics, ouverts à toutes et à tous, pratiquant(e)s ou pas, étaient proposés à l’occasion du projet “Aïkido, des femmes sur le tatami”. Une cagnotte était ouverte et les fonds collectés versés à l’UFR (Union des femmes de la Réunion).

Les deux ligues d’Aïkido de l’île se sont donné la main pour cette cause (LRAB – Ligue réunionnaise d’aïkido et de budo et LR FFAAA – Ligue réunionnaise de la fédération française d’aïkido aïkibudo et associés). Une communication cosignée par les deux présidents de ligue, Michel Desmot et Luc Ledez) a été rédigée.

Martine Chabrier, 3e dan, a dirigé quelques cours. Elle nous donne son sentiment sur sa discipline et la place qu’elle prend chez la gent féminine.

  • Martine Chabrier, pouvez-vous vous présenter ?
  • J’enseigne l’aïkido à La Possession, au club EBRAP (Ecole Budo Réunion Aïkido Possession), en compagnie d’Edith Ho Ping, 4e dan. C’est une association ouverte à tous et il est remarquable que nous soyons deux femmes à dispenser l’enseignement de l’aïkido.
  • Est-ce que vous recevez une part importante de femmes dans votre club ?
  • De plus en plus de femmes nous arrivent. L’idéal serait de parvenir à la parité.
  • En quoi l’aïkido est-il un sport idéal pour la gent féminine ?
  • L’aïkido est une discipline qui laisse une place très importante à la technique et très peu à la force pure. De plus, l’aïkidoka est quelqu’un de méticuleux, de patient et d’harmonieux. Les femmes excellent dans ces qualités.
  • Par exemple ?
  • L’aïkido, c’est un binôme qui travaille en harmonie. L’un s’appuie sur l’énergie de l’autre pour la retourner à son avantage. En toute décontraction, avec des gestes calculés et précis.

Photo : Christian Marcou
Texte : Jean Baptiste Cadet

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Installé à la Réunion depuis 28 ans. Après avoir exercé onze ans comme journaliste au Quotidien de la Réunion, puis fondateur d’une agence photographique MozaikImages regroupant 95 auteurs dans l’océan Indien mais aussi au Japon et en Australie, Pierre Marchal a opté en 2005 pour une activité free lance lui permettant de se consacrer à son sujet de prédilection : l’être humain.

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