Il n’imaginait pas quitter les Jeux Olympiques sur un tube ni sur cette élimination amère en 8es de finale, battu par l’Australien Owen Wright ce lundi après-midi au Japon. A 33 ans, Jérémy Florès vit ses dernières compétitions de surfeur professionnel et nous a confié qu’il allait prochainement faire « une annonce ».

Jérémy, que s’est-il passé en début de série avec toi tout au sud du spot et Owen Wright sur les bombes au nord ?
J’ai une mauvaise tactique dès le départ. Je fais un mauvais choix de spot, je ne suis pas au bon endroit. Je n’ai pas assez bien regardé la mer. Ça n’a pas pardonné. Lui (Owen Wright, ndlr) a bien commencé la série, il a pris l’option complètement au nord. Il a vite pris les devants. Dans ces vagues, il vaut mieux bien débuter. J’ai dû faire du rattrapage. Pour le coup, c’est vraiment une erreur tactique de ma part.

Tu reviens pourtant bien en prenant ce très beau tube, le premier et certainement unique des Jeux Olympiques…
Je prends un bon tube, oui. Je l’ai bien senti, j’étais bien profond dedans. J’ai levé le bras, je m’attendais à un gros score. Je prends un petit 6 points… Ça m’a déçu. Je ne sais pas si ça valait plus, je regarderai le replay pour voir. C’est de loin ma meilleure vague depuis que je suis ici (sourire). Je garderai ce côté positif du Japon et de ce spot.

Comment se passe la suite de la série, es-tu parvenu à rester “dedans” ?
J’ai essayé de faire de mon mieux, de ne rien lâcher. J’ai pris plein de vagues. Je n’ai pas eu la bonne opportunité. Je l’ai déjà dit, c’est souvent l’océan qui décide de ton sort. Owen a eu les meilleures vagues. Je ne peux en vouloir qu’à moi-même.

On te sait forcément déçu de t’arrêter si tôt…
Oui, je suis déçu de ne pas aller plus loin. C’est peut-être une des dernières séries de ma carrière. Je ne peux pas en parler pour le moment à cause de la fameuse règle 40 durant les Jeux Olympiques. Mais je vais bientôt faire une annonce. En tout cas, je ne veux pas finir dans ce genre de vagues. Si je pouvais choisir, je préférerais terminer ma carrière dans de belles vagues.

Michel Bourez est le dernier Français encore en lice. Comment le sens-tu ?
On est tous à fond derrière Michel maintenant ! Il est à fond depuis qu’on est là. Il est bien. Il est dans sa bulle. On partage la même chambre. Je le sais très concentré. Il va nous sortir une grosse perf. J’ai confiance en lui. Il s’entraîne à fond. Il est prêt à tout.

Texte et photo FFS

   Envoyer l'article en PDF   

LAISSER UNE RÉPONSE

S'il vous plaît entrer votre commentaire!
Veuillez entrez votre nom ici