Les hommes de Christian Dafreville ont été secoués ce dimanche au Tampon. Ils seraient même passés tout près de la déroute si Fabrice n’avait pas égalisé dans les dernières minutes à Kléber Picard. Un résultat (2-2) mitigé dans le contenu, mais surtout une mauvaise opération au classement : car Sainte-Marie revient à 3 points des cigognes après sa victoire contre Saint-Louis. Embêtant pour l’actuel champion de la Réunion. 

Il y a des jours comme ça ou quand ça ne veut pas ça, ça ne veut pas… La JSSP l’a constaté à ses dépens ce dimanche. On savait les Tamponnais difficiles à manœuvrer, mais pas capables de mener par deux buts d’écarts face à l’armada Saint-Pierroise. Pourtant c’est bel et bien ce qu’il s’est passé. Si les champions sudistes repartent avec les 2 points du nul, c’est un petit miracle reconnaissons-le.

D’un niveau indigent en première période, Saint-Pierre s’est réveillé en seconde, mais a mis au grand jour sa fébrilité défensive, notamment lors des contres Tamponnais.

Est-ce un excès de confiance ? Les joueurs ont-ils déjà la tête à leur 7ième tour de Coupe de France ? N’est-ce pas, au contraire, un problème de pression ?

A cette troisième interrogation, Jean-Pierre Bade, l’entraineur du Tampon a la réponse :

« Nous, nous étions plus libérés car sans obligation de résultats. La Saint-Pierroise avait la pression, on a senti une formation adverse qui jouait avec la peur car ce match était capital pour eux. »

Le technicien tamponnais a sans doute vu juste. Cette pression justement, Saint-Pierre va devoir faire avec : Sainte-Marie (deuxieme) n’est plus qu’à trois points.

Les prochaines rencontres sont pourtant à la portée des coéquipiers de Jean-Michel Fontaine : Un match face à Trois-Bassins, un autre face à la Capricorne…Deux équipes déjà maintenues et qui n’ont plus rien à jouer.

Problème, le calendrier des Sainte-Mariens est lui aussi plutôt favorable (SDEFA, Saint-Pauloise, Sainte-Suzanne).

La route sera longue pour le quadruple champion de la Réunion… Et le déplacement en métropole entre temps ne sera pas l’idéal pour reposer les organismes.

Texte: Kevin PAYET
Photo: Pierre MARCHAL

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