Samedi 24 avril, des centaines de cyclistes ont déferlé dans les rues de Saint-Denis et Saint-Pierre pour une vélorution festive pour le climat. L’objectif est d’interpeller les élus sur les “urgences climatiques et écologiques” afin de favoriser le transport durable, notamment avec la généralisation de pistes cyclables.
Ce sont plus de 400 cyclistes qui se sont rassemblés à l’appel des collectifs et associations Extinction rébellion, Attac, Greenpeace, Alternatiba et QG Zazalé pour participer à une Vélorution. Une manifestation festive pour rendre visible notamment aux yeux des élus et candidats aux prochaines élections, “les urgences climatiques et écologiques rappelées maintenant depuis plusieurs années par la communauté scientifique”.
Ils demandent à ce qu’une politique ambitieuse en matière de développement des transports durables soit mise en place de toute urgence. “On ne peut pas continuer à investir des milliards d’euros sur des projets routiers pharaoniques comme la NRL ou le projet NEO sur St-Denis qui font la part belle à la voiture individuelle alors qu’on sait tous depuis très longtemps que construire des routes ne permet pas de résoudre les problèmes de trafic routier. Cela ne fait que les repousser”.
La mobilisation, à Saint-Pierre et à Saint-Denis, est aussi l’occasion pour ces organisateurs de “défendre le milieu culturel réunionnais en souffrance depuis des mois car notre gouvernement a décrété que la culture ne faisait pas partie des besoins essentiels. Nous affirmons au contraire qu’une société privée d’accès à la culture est une société qui se meurt”.
Une mobilisation déclarée en préfecture : “Nous pensons que s’il est possible de se rassembler par milliers dans des centres commerciaux confinés nous n’avons alors rien à craindre à nous rassembler en plein air ou les risques de contamination n’ont jamais été démontrés”.
Photos Pierre Marchal