Pauline Ado honore sa 18e sélection en équipe de France à l’occasion des World Surfing Games 2022 (16-24 septembre) à Huntington Beach. La championne du monde 2017, et capitaine sur cette édition, estime que les Bleus ont une fois encore une belle carte à jouer.
L’équipe de France et toi, c’est une très longue histoire. Sais-tu combien de sélections tu as ?
Non mais toi tu le sais (rires).
Dix-huit !
Ah oui, quand même… Avec les juniors, ça doit être ça.
Tu as aussi le record de participations (11) avec l’équipe de France aux ISA…
J’ai toujours apprécié cette compétition. C’est celle qui a lancé ma carrière et mes ambitions. Ça remonte à mon titre juniors (2006). Cette compétition m’a toujours plu, notamment par le fait de se retrouver en équipe. C’est pour ça que je suis aussi fidèle.
Les ISA ce sont aussi de bons souvenirs. Avec des titres en 2017 et 2021 et la place pour les Jeux obtenue l’an dernier. Les JO sont d’ailleurs de nouveau d’actualité, et sont-ils déjà dans ta tête ?
Oui, on connait les enjeux avec le classement par équipes messieurs et dames. C’est un format nouveau, sans place nominative et donc avec une approche différente. Mais oui, c’est le top départ pour 2024. On en a un peu parlé entre nous au sein de l’équipe. Indirectement, ce serait un avantage pour nous. On est bien tous au courant de comment ça fonctionne.
Huntington, tu connais bien et depuis longtemps…
Oui, j’ai fait des Isa juniors ici et tous les US Open depuis assez longtemps. Je connais bien cette vague. J’y ai eu beaucoup d’expériences. De bonnes comme de mauvaises. J’y ai eu un de mes meilleurs résultats en CT avec une demi-finale en 2013, et puis aussi des déceptions. C’est une vague aléatoire, particulière, avec de quoi surfer au large, des transitions, la possibilité de revenir jusqu’au bord. On ne retrouve ça nulle part ailleurs. Soit on est dans le rythme, soit on passe de mauvais moments.
L’équipe de France a beaucoup changé et tu fais, sans offense, figure de doyenne…
Oui complètement (rires). mais il n’y a pas de surprises dans la composition de l’équipe. Gatien (Delahaye) fait une super saison sur les Challenger, Tim (Bisso) aussi… Tout le monde a performé pour en être là. Chaque année, l’équipe change. Il y a toujours des gens qui émergent. Mais oui, c’est vrai que je suis la doyenne (rires). C’est normal qu’il y ait des jeunes qui arrivent. Je connais bien Tessa (Thyssen) mais je n’ai jamais été en équipe de France avec elle.
Championne du monde en titre, la France a-t-elle encore ses chances ?
Oui, on est solides. On peut tous faire une grosse perf. Les USA, le Brésil, l’Australie sont là… On a remanié notre équipe mais très sincèrement, on a une belle carte à jouer.
Photo FFS