C’est à partir de demain que les équipages engagés au 52°Tour Auto effectueront leur première session de reconnaissance en préparation de l’épreuve du 23 au 25 Juillet. Premier à se pencher à l’aspect compétition, le navigateur Kevin DeBerge. Rencontre avec le copilote en pleins préparatifs. C’est dans son atelier de marquage publicitaire à la Zone des Sables à Etang Salé que Kevin jongle entre les dernières créations pour certains engagés, son activité professionnelle et ses préparatifs pour demain. Quelle est la particularité de cette épreuve à nulle autre pareille remportée lors de la dernière édition en date en 2019 ?

« C’est sans doute l’épreuve la plus compliquée à préparer depuis que je roule !» détaillait Kev’. « Vu la conjoncture, les restrictions sanitaires à cause de Covidf 9, le/ail que ce soit une reprise apprès une année sans rouler, Il faut retrouver les automatismes de préparation: regrouper les cahiers de notes, reconstituer les dossiers administratifs avec les licences etc, concevoir et poser une toute nouvelle déco sur la voiture … tout en poursuivant mes activités professionnelles etc … C’est vraiment super dur cette année !»

Néanmoins,les objectifs restent évidemment élevés à bord d’une voiture telle la Ford Fiesta MKII. <ées objectifs restent les mêmes qu’en 2020 avant l’annulation de

1 ‘épreuve, » expliquait le copilote. « Nous n’avions pas pu nous exprimer à la Plaine 2020

f puisque nous avions sciemment opté pour des réglages dry alors qu’il pleuvait. L’objecti était alors avant tout d’appréhender le comportement de la voiture dans ces conditions en préparation du Tow. Cette fois, on découvrira réellement le comportement Vendredi soir et Samedi matin avec les bons réglages. L’objectif est de pouvoir se battre aux avant-postes. » Evidemment, l’objectif reste de défendre la victoire 2019 au volant de cette nouvelle voiture.

Avec onze épreuves de vitesse, quelle est celle qui interpelle le plus le navigateur ?

« Clairement Renaissance, » annonçait-il. « On a tous le pied qui démange et qui est lourd ! Mais ce tracé présente énormément de changements. Des changements de rythme, des cangements de revêtements, du sinueux, du rapide … bref, c’est une spéciale très exigeante. Il faudra être dans le bon rythme pour ne pas se faire taxer. C’est vrai que ces voitures vont vite, tellement vile qu’à la moindre erreur on a vile faite de payer cher ! Renaissance est à coup sûr une des clés pour être sur un bon tempo pour tout le Tour. »

Alors que la plupart des équipages engagés n’ont plus roulé ensemble depuis une année, les automatismes et la complicité devront revenir rapidement. « Avec mon pilote Damien, on se voit très régulièrement, » assurait Kev’.  « On devra faire attention de rester bien concentrés. Surtout ne pas s’exciter et se laisser débordés par le plaisir de rouler de nouveau. Encore une fois, les pilotes ont tous le pied lourd après une année pleine sans et il faudra rester très concentrés !»

Avec 10 engagés en R5 qui sera le concurrent principal ? « Nous même, » assénait Kevin. «Avant de se battre contre des concurrents, on devra plus que jamais se battre contre nous même et le chrono ! »

Photo Pierre Marchal

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