Léa Fontaine a décroché son premier titre au Paris Grand Slam 2025 dans la catégorie des +78 kg après l’abandon sur blessure de la Coréenne Hyeonji Lee en finale. Une victoire marquante pour la judokate réunionnaise, qui revient de loin après une blessure au genou.

La judokate réunionnaise Léa Fontaine a remporté ce dimanche le Paris Grand Slam 2025 dans la catégorie des +78 kg. En finale, elle affrontait la Coréenne Hyeonji Lee, qui a dû abandonner sur blessure. Ce succès marque un tournant dans la carrière de la jeune athlète, qui décroche ainsi son premier titre dans ce prestigieux tournoi.

Interrogée par le journal L’Équipe, Léa Fontaine est revenue sur l’importance de cette victoire après une année difficile. « C’est ma première victoire au Paris Grand Slam. Elle fait vraiment plaisir celle-là parce que je reviens quand même de loin. J’ai subi une opération (du genou droit) en juin et le temps de revenir, j’ai beaucoup galéré. J’ai fait une compétition en France en novembre, ça s’est mal passé, mais j’ai envie de dire que c’est un mal pour un bien, parce qu’au final ça m’a fait rebondir. Et, si je suis là, c’est aussi grâce à ces échecs-là. La traversée du désert est longue, mais au bout, il y a la lumière. Je suis allée chercher la lumière. »
Tout au long du tournoi, Léa Fontaine a abordé ses combats avec sérénité. « Sans pression, relâchée. J’étais remplaçante, donc je l’ai prise vraiment en mode outsider. » Après sa demi-finale victorieuse, elle n’a pas caché son émotion en pensant à son grand-père disparu. « J’ai remercié le ciel parce que mon grand-père est malheureusement décédé. Je me suis toujours promis de gagner le Paris Grand Slam. Cette année je l’ai fait, donc petite pensée pour lui. C’est énorme de gagner ici. »

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Pierre Marchal
Installé à la Réunion depuis 28 ans. Après avoir exercé onze ans comme journaliste au Quotidien de la Réunion, puis fondateur d’une agence photographique MozaikImages regroupant 95 auteurs dans l’océan Indien mais aussi au Japon et en Australie, Pierre Marchal a opté en 2005 pour une activité free lance lui permettant de se consacrer à son sujet de prédilection : l’être humain.

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