C’est LE match qu’attendent tous les supporteurs du Paris Saint-Germain. Les coéquipiers de Neymar affrontent ce soir à 21h (23H Réunion) le Bayern Munich en finale de Ligue des champions. Le club de la capitale, après plusieurs années de désillusion dans la plus prestigieuse des coupes européennes, tentera de devenir le second club tricolore couronné dans la compétition, après le sacre de l’OM en 1993.
Cette finale entre les deux clubs s’annonce très serrée même si le Bayern part légèrement favori après avoir sorti sur les trois derniers matches Lyon (3-0), le FC Barcelone (8-2) et Chelsea (4-1 puis 3-0). Le club allemand possède également toute l’expérience de ces joutes face aux plus grands d’Europe, lui qui a été vainqueur de la coupe aux grandes oreilles à cinq reprises.
Le Bayern favori suite à son parcours, mais pas sur le papier
Face à lui, le PSG croit malgré tout en ses chances, d’autant que le club francilien a semble-t-il passé un cap cette année dans la compétition. Vainqueur du RB Leipzig en demie (3-0), de l’Atalanta Bergame en quarts (2-1, après avoir été longtemps mené) et Dortmund en huitièmes de finale, les coéquipiers de Kylian Mbappé ont connu un parcours peut-être plus clément même s’ils ont dû puiser dans leurs ressources pour enfin briser la malédiction qui pesait sur le club sur la scène européenne depuis son rachat par QSI.
Pour s’imposer face au Bayern, le PSG devra profiter des failles du club allemand, dont le jeu est orienté vers la contre-attaque avec une défense haute et un milieu de terrain particulièrement exposé.
Après son succès face à l’OL en demi-finale, l’entraîneur du club bavarois Hansi Flick avait reconnu que son équipe avait du mal à jouer face à une équipe “qui court beaucoup”. Ce que savent parfaitement faire les joueurs de Thomas Tuchel, qui pourront compter sur leurs flèches en attaque : Neymar, Mbappé ou encore Di Maria et leur milieu de terrain particulièrement remuant pour contrer les ardeurs munichoises.
Le PSG pourra-t-il le faire et entrer dans l’histoire du football français ? Réponse ce soir.
Photo d’archives Pierre Marchal