Fin juin s’est tenu sur la côte Est de l’île Maurice, le C-Kite Festival avec de nombreuses têtes d’affiche dont le champion du monde français Antoine Auriol mais aussi le Calédonien Titouan Galea, champion du monde de Wingfoil, Marina Alabau, ancienne championne du monde et médaillée d’or olympique, Victor Hays, et Olivia Jenkins. Organisé dans le cadre paradisiaque du C Mauritius, ce festival de kitesurf et de wingfoil a rassemblé les plus grands de la discipline pour un spectacle grandiose. Le vent était de la partie et les riders et passionnés qui y ont pris part à n’ont pas boudé leur plaisir. Au menu, des sessions de kitesurf et wingfoil, des démonstrations de freestyle, ou encore des sessions downwind et freeride. De nombreux sportifs locaux ont pu se mesurer aux meilleurs mondiaux. Dans un esprit festif.
Antoine Auriol, parrain de l’événement, présentateur-télé et ancien champion du monde de kitesurf avait à cœur d’organiser avec les instances mauriciennes dont la MTPA et Air Mauritius ainsi qu’un grand nombre de sponsors, ce premier festival afin de démontrer que la pratique du kite Surf n’est pas l’apanage du Grand Morne. Le spot de Palmar se prête aussi à ces sports de glisse où les alizés viennent rivaliser avec les plus grands spots mondiaux.
Pour Olivier De Guardia, General Manager de C Mauritius, « ce festival de kitesurf est une grande première pour C Mauritius, le premier hôtel C Resorts, la nouvelle marque sœur de Constance Hotels & Resorts. Cet événement s’aligne parfaitement avec la vision du groupe et son envie de toujours innover. De plus, il permettra aussi de positionner la côte Est de l’île Maurice comme spot de référence pour les amoureux de cette discipline ».
Selon Antoine Auriol, « cet événement est né d’une énergie de sortir de ces deux années de Covid. Cela correspondait à leur envie de faire connaître cet établissement très fun avec la possibilité d’exploiter ce spot unique à l’île Maurice.
Il y a plusieurs mois l’hôtel C Mauritius m’a invité pour tester ce spot méconnu. Quand on pense kite à l’île Maurice, on imagine le Morne et sa vague One eye. L’idée a germé que ce serait bien de naviguer sur un autre lagon.
Accompagné de Thomas Ligonnet, ancien champion de snowboard et pilote de drone FPV, nous avons pu tester ce spot. Même si les alizés n’étaient pas de la partie, nous étions en novembre, nous avons pu mesurer tout le potentiel de ce lieu pour rider en foil et aussi en twin tip. De suite nous avons travaillé sur le clip de promotion, nous avions le lagon pour nous tous seuls. Magique ».
Les choses se sont alors enchainées rapidement pour faire de ce projet une réalité. Les instances mauriciennes ont été très réactives et ont su donner corps à cette idée pour faire naître une belle manifestation. Convaincre les plus grands champions des différentes disciplines, les différents sponsors et les grandes marques ont permis d’avancer rapidement. Pour Antoine Auriol, « il était important de faire correspondre le signe d’ouverture d’esprit et de partage et de ne pas oublier les riders locaux. J’avais à cœur que nous puissions nous reconnecter à notre enfant intérieur pour faire de cet événement une grande fête du sport. Et les autorités mauriciennes ont vraiment joué le jeu à fond. L’idée maîtresse de ce festival réside en un concept de partage de la passion de la glisse sans oublier le respect de l’environnement dont je demeure un artisan défenseur à travers mes émissions. Cela fait dix ans que je travaille dans l’audiovisuel avec ma société de production. Le kite surf est un bon moyen pour véhiculer l’urgence écologique sur les océans. Producteur et réalisateur de « Libre comme l’air » en 2013 sur Ushuaia TV, de l’émission « La quête des vents » et de « l’Air du temps » pour TV5 Monde, mes voyages à travers le monde et les océans se veulent un révélateur de l’urgence d’agir et de sensibiliser le plus grand nombre au réchauffement climatique et notre impact sur l’environnement. Je travaille aujourd’hui sur une nouvelle émission intitulée « Green » pour TF1 et Ushuaia TV où bien évidemment sport et écologie sont très liés. Premier volet en avant-première à l’Ile Maurice avec des sujets sur La Réunion, La Guyane et Tahiti où nous partons à la rencontre de personnes qui font du bien à la planète. A la Réunion, nous avons rencontré le tisanier François Tibert, la surfeuse Alice Lemoigne, le windsurfeur Bloodie Marchal, un photographe naturaliste mais aussi un scientifique Antonin Blaison qui étudie les requins. Des sujets passionnants ».
Ancien champion du monde de kite surf, Antoine Auriol est passé à la réalisation et la production de documentaires afin de délivrer un message sur l’urgence d’agir pour la planète. Acceptant de repartir de zéro, de se remettre en question, il lui a fallu sortir de sa zone de confort. Entouré d’une équipe de professionnels avec Carole Lambert, productrice, François rousseau, photographe réalisateur et caméraman, Thomas Ligonnet, ancien pro de snowboarder, franco-espagnol au cadre et au drone, Diogo Cardoso, pro de l’image des sports de glisse et enfin Rocio Hernandez Neches, content manager. Antoine Auriol vit un rêve éveillé : « Il y a beaucoup d’énergie et de bienveillance autour de moi. J’essaye d’être le plus généreux possible, d’aller à la rencontre des gens, de personnes qui illuminent mon chemin. Je crois en des forces spéciales qui me permettent de déplacer des montagnes. Le kite m’a enraciné. Quand je navigue, j’oublie tout. C’est mon énergie. Ma force. J’ai envie de rendre le monde plus beau, plus fluide. Et de partager ».
Texte et photos: Pierre Marchal
