Lors de cette 7ème édition du Trail des Eaux vives, Didier Barret du Capp a remporté le 23 kilomètres en un peu plus 01:40, il précède Stéphane Odules. Alors que Emma Fourage remporte chez les femmes. Sur la petite distance le 16 km, avec une victoire de Patrick Samsora et de Christine Picard qui inscrivent leurs noms au palmarès.
Deux courses au programme pour cette 7ème édition qui s’est déroulée le jeudi 15 août 2024. Le 16 km dont le départ a été délocalisé à l’Abondance n’a rassemblé que quarante-cinq traileurs. Le 23 km a pris son envol de la gare de Saint-Benoît, à cela s’ajoutait une randonnée.
Le Trail des Eaux vives nouveau est revenu, la dernière édition qui remonte à 2019 faisait partie du Challenge Trail et Montagne de l’Est avec en cela une victoire de Romain Fontaine, là ou Ludovic Allamèle avait terminé 6ème , tandis que Chantal Hodgi remporta chez les femmes.
En ce jeudi 15 août, un matin ensoleillé, et quelle matinée spéciale, un régal sans égal, une réjouissance rare, unique en son genre, quelle joie de retrouver les Eaux vives ! Un espoir naît d’un lendemain fait de promesses et beaucoup d’enthousiasme en ce nouveau jour. Demains prometteurs pour des lendemains qui chantent.
Le nouveau Président Ludovic Allamèle de l’Athletics Club des Marsouins (ACM) est satisfait de ce retour du Trail des Eaux vives, après plus de cinq éditions qui ont été annulées lors des années précédentes, un souffle nouveau semble se faire du côté de l’Est avec l’aide de la municipalité qui a contribué à ce nouveau départ. Deux courses le 16 km, le 23 km et une randonnée. Avec 220 participants combinés sur les courses de 16 et 23 kilomètres.
Le Président et toute son équipe d’organisation ne peuvent que se réjouir.
Dès 7 heures, sur la place de la gare, les concurrents se sont élancés à travers les quartiers de Bethléem, de l’Abondance et du Bourbier entre chemins de canne, les bosses, après avoir longé les rives du Bassin la Paix, ils ont côtoyé l’embouchure de la rivière des roches pour prolonger vers la Marine de Bourbier les bas, là où jadis des magasins d’époque, une douane portuaire, des bateaux et une animation navale importante, telle était la réalité du site à cette époque abordé par des commerçants de la marine marchande et des flibustiers. Quant au chemin de fer, qui sert aujourd’hui de lieu de promenade, il fut livré en 1882. C’est à la gare que finalement les traileurs ont validé leur ticket. La Région Est vous offre une panoplie de points de vue incomparables.
Didier Barret les jambes et des ailes à 44 ans
Dans la dynamique et de la philosophie du travail, dans le respect des grands cycles naturels, le traileur s’emploie à recréer le dépassement de soi. Didier Baret le Technicien agricole s’octroie le droit de réussir à tout transformer et à définir une politique de création et de renouveau dans ses objectifs.
Par voie de conséquence, la performance est venue de Didier Barret. Plus de dix ans que le bénédictin fréquente les sentiers de l’île «Je m’en tiens aux formats courts, le long ou l’ultra n’entre pas dans mon catalogue, ma souffrance et mon mental à des limites » simplifie Didier. Certes La Mascareignes fait exception à sa pensée, sans doute présent sur ce format de 70 km en 2024. 7ème sur le Championnat de l’Eden en 2023, le coureur n’est pas au mieux de sa forme pour les objectifs qu’il s’est fixé avec une cheville qui lui joue des tours.
« J’ai voulu participer à ce trail en solidarité pour le nouveau Président, Ludovic Allamèle, en plus c’est sur mon territoire, ce qui m’évite d’aller dans des déplacements assez loin. Mon objectif en ce moment demeure La Mascareignes. En ce jour j’ai dû gérer mes problèmes à la cheville, dans l’ensemble j’avais le moral et la forme, sur ce parcours très roulant et ne demandant pas de technicité. Je souhaite que la Municipalité puisse accorder une plus grande priorité au développement du sport sur notre commune, ce qui permettrait de nous mettre en avant, sur cette course j’avais de bonnes sensations, sans me mettre en surrégime, j’avais bien travaillé le foncier avec mes dalons ». (notons que Didier n’a pas de coach, et qu’il aimerait être accompagné d’une personne professionnelle dans ce domaine), de confiance pour que les résultats suivent. Ce sera chaud La Mascareignes.
Emma Fourage « C’est dur au début, mais satisfaisant »
Pas si inconnue que ça, Emma Fourage, en vacances sur l’Île de La Réunion a participé à sa deuxième course, après celle du Trail Vaincre Parkinson où elle a terminé 5ème féminine. La Toulousaine Masseur Kinésithérapeute de 23 ans, excelle en course à pied, au vélo et à la natation.
« J’ai trouvé certains tronçons très techniques pour les appuis, aussi j’ai dû assurer pour éviter les chutes et les éventuelles déchirures musculaires, dans quelques années je reviendrai sans doute m’installer à l’île de La Réunion. Sans aucune pression ce jour, mon but fut la découverte des sentiers, le succès est venu j’en suis étonné et fort satisfaite, le trail demeure ma priorité dans lequel j’aimerai mieux évoluer. »
Aurèlie Bernard termine deuxième à 7’2’’ . A la troisième place ce fut un mano à mano entre Stéphanie Damour et Daniela Itéma.
Promis ! le Trail des Eaux vivres… sera à nouveau au calendrier du trail en 2025.
Texte et photos Gil. Victoire