À quelques jours du début du 52e Tour Auto, les organisateurs commencent à chauffer les esprits avant que les coureurs ne chauffent le bitume. Si le rallye automobile passionne, les règles peuvent parfois paraître obscures pour les néophytes. L’Association Sportive Automobile Réunion vous rappelle le fonctionnement de ce sport.

Un rallye automobile moderne est une course de vitesse. Le vainqueur de l’épreuve est l’équipage ayant réalisé le temps le plus court. Le calcul du chrono final se fait par addition des performances réalisées lors des ES (Epreuves spéciales) qui se déroulent sur route fermée interdite de circulation à TOUT véhicule non engagé et bénéficiant ainsi d’une couverture d’assurance contractée par l’organisateur.

Un rallye se dispute à bord d’une voiture de compétition spécifique respectant scrupuleusement les prescriptions techniques édictées par les instances fédérales (Annexe J). En rallye, tout ce qui n’est pas scrupuleusement autorisé est strictement interdit. Ces règles ont pour vocation première d’assurer avant tout la sécurité des pratiquants et celle des spectateurs. Ces définitions techniques permettent également de définir le niveau de performance des véhicules de course et donc de comparer les performances des voitures selon leur groupe et classe de cylindrée (que nous vous présenteront dans notre papier de demain).
Un rallye se déroule avec un équipage: un pilote ET un copilote, chacun ayant un rôle parfaitement défini.

A cette somme de chronos réalisés lors des épreuves de vitesse, des pénalités éventuelles sont ajoutées par la Direction de Course sur rapport des officiels terrain.

Le parcours exhaustif du rallye est communiqué en amont aux concurrents engagés (2 semaines avant le départ de l’épreuve). Les parcours de liaison permettant de rallier les épreuves spéciales entre elles et les parcs (fermés, de regroupement et d’assistance) sont balisés de CH (Contrôles Horaires) où les navigateurs (copilotes) présentent leur carnet de bord pour pointage. Un temps spécifique (horaire idéale) est accordé et défini par l’organisateur pour rallier les différents CH balisant le parcours.

Le copilote doit pointer (présenter son carnet aux officiels) dans le délai exact. Les officiels ne peuvent intervenir sur le choix de pointage et indiquent l’heure officielle de l’épreuve (disponible au 3699).
Tout pointage pour chaque minute de retard entraîne l’application d’une pénalité de 10 secondes et chaque pointage en avance d’une minute entraîne l’ajout d’une minute de pénalité.
En cas de pointage en retard de plus de 15 minutes à un CH, l’équipage se voit déclarer hors course, son carnet de bord est récupéré par les officiels et la voiture n’est plus couverte par l’assurance du rallye. C’est un abandon.

Lors des ES, les véhicules ont pour objectif d’aller le plus vite possible alors que lors des parcours de liaison (généralement évalués par l’organisateur à une vitesse moyenne de 30 km/h) les équipages de rallye doivent impérativement se déséquiper (casque et Hans) et respecter scrupuleusement les règles de circulation communes à tout usager de la route (respect des règles de sécurité routière). En cas de manquement avéré (rapport de forces de l’ordre et/ou officiel du rallye, des pénalités pouvant aller jusqu’à l’exclusion sont appliquées).

Photo Vincent Clain

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