Le voile sportif est retombé concernant le GFTC2, première confrontation sous les règles du MMA. Avec la présence remarquée des officiels nationaux, ce premier rendez-vous aura fait le plein en termes de spectateurs.

C’est dans une ambiance surchauffée au gymnase de Champ Fleuri que les amateurs de sports de combat et simples quidam s’étaient massés pour ce premier rendez-vous mettant officiellement en avant la discipline MMA. Dans les gradins et au plus près de l’octogone, la soirée démarrait par des confrontations “amateur” mettant en scène des combattants péi venus en découdre pour la première fois (pour certains) selon les critères du MMA.
Après un entracte permettant à chacun de se restaurer et se désaltérer, le moment était venu de passer aux combats pros de la carte principale. Avec quatre combats programmés, trois d’entre eux ont pu se disputer du fait du forfait d’Eric Rivière face à Bruno Lauret. Avant les combats mettant en jeu une ceinture, Francis Martin se défaisait de Giovanni Queta Renemandraf. Plus chaud que jamais, le public se préparait alors à assister aux combats principaux (main event) opposant le Brésil à la Réunion à travers deux affiches.
La première de ces confrontations allait jusqu’à la décision arbitrale avec la victoire attribuée à l’unanimité des quatre juges au brésilien Salomao “bandido gato” Alburquerque face au réunionnais Expedito “le dragon” Valin au terme des trois rounds.
Le deuxième combat était nettement plus expéditif et la réunionnaise Samantha “Spicy” Jean François poussait la brésilienne Maristella Nascimento à la soumission dans le premier round au bout de quelques dizaines de secondes seulement. La réunionnaise qui combattait pour la première fois sur ses terres devant SON public réalisait ainsi un double rêve : combattre chez elle en pro ET enlever la victoire.
Au bilan, le MMA aura parfaitement réussi son entrée officielle en terre réunionnaise devant un public qui maitrise de plus en plus les aspects les plus techniques de cette discipline si exigeante. Côté combattants, satisfecit évident avec un niveau d’exigence et de professionnalisme rendu possible par la présence des officiels fédéraux ayant fait le déplacement à la Réunion. Vivement le prochain !

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