Organisée par Ilop Sport, la Tropica’dingue, née en 2014, est une référence dans l’océan Indien. L’organisation se targue de proposer la course d’obstacles la plus farfelue. C’était cette année sa huitième édition.

Par vagues de cent dingos, comme on les surnomme sous la houlette du speaker au rythme des sambas et des ségas, il n’y aura pas ni classement, ni jury, et simplement de la joie et un bon teambuilding qui remet de la cohésion dans les entreprises.

Plaisir, entraide, esprit d’équipe et convivialité sont les maîtres mots de cette course. Exit les barrières sociales, hommes et femmes sont égaux, mêlant la diversité en entrant dans le chapiteau « mousse », de ramper dans la tranchée de la « claustro rampe », se faisant coloré comme dans un festival de couleurs en s’aspergeant au « color run » qui donne une sorte de couleur indélébile dans un vert de l’espoir, avec l’orange du palais de la dégustation dans un bleu azur de l’océan Indien si proche du bord du Colosse, et finir dans le rouge de la joie et de l’amour, se déjanter dans la boite de nuit et s’attendre à être recouvert de boue pour terminer dans la mare à boue.

Bien évidemment on est passé par les bras de rivière à travers les ponts flottants, sous la houle déclenchée par les jets ski….

Tout est obstacle et dépassement de soi

L’animal a-t-il inspiré l’homme dans la créativité des disciplines sportives ? La question mérite d’être étudiée, tant que l’élégance des chevaux à franchir les obstacles a sans aucun doute inspiré l’homme dans les courses d’obstacles à l’image des 400 m haies ou des steeple chase sur les pistes d’athlétisme. Sans transition l’homme a voulu changer de terrain et de donne en créant des jeux d’obstacles dans la nature, c’est ainsi que les Etats-Unis ont été les précurseurs à la création des jeux d’obstacles, sans rappeler les jeux Olympiques et voir les gladiateurs dans les arènes de Rome en combat avec les lions, sous l’œil de César et de Cléopâtre.

Mais ici au Colosse où s’est déroulée la 8ème édition de la Tropica’dingue, une idée d’Ilop Sport qui a pris le pari de réaliser les mêmes prouesses que les jockeys, chevaux en moins. L’affrontement ressemble à un cross-country des temps modernes sur 10 000 mètres et plus de vingt obstacles

Plus de 3 000 gladiateurs se sont affrontés sur un parcours de 10 km où devant eux se dressaient des obstacles les plus variés Ils ont pris le pari de réaliser les mêmes prouesses que les chevaux. En traversant des ruisseaux. Entre départ et la ligne d’arrivée se dressaient des haies en bois des passages sous terrain. L’engouement est au rendez-vous, haies, rivières, murs en pierre encombrent les chemins de la victoire.

La boue c’est la matière que je préfère. C’est trempé de la tête aux pieds que les coureurs sortent des bassins pour ensuite s’attaquer à des obstacles les plus variés alliant vitesse, technique et endurance.

On retrouve ici un phénomène de société où plus de 52 % de femmes se sont inscrites pour des délires les plus imaginatifs. Durant ces deux journées on a retrouvé plus de trois mille quatre cents dingos. Et on se donne rendez-vous en 2024, même jour, même heure sur la Place des Colosses.

Texte et photos Gil. Victoire

 

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