C’est aujourd’hui le grand jour pour les joueurs de Saint-Pierre. A 16h00, heure Réunion, ils rencontreront Epinal en 16e de finale de la Coupe de France. Réussiront-ils à passer en huitième et réaliser de la sorte un véritable exploit en étant le premier club ultramarin à accéder à ce niveau. Toute la Réunion les soutient et veut y croire. Ils peuvent le faire.
La JS Saint-Pierroise deviendra-t-elle la première équipe ultramarine à franchir le cap des 16e de finale de la Coupe de France ? C’est tout le mal qu’on lui souhaite…Opposés cet après-midi au stade de la Colombière au SAS Épinal, les joueurs de Christian Dafreville tenteront de réaliser cet exploit inédit, mais la tâche s’annonce ardue face au club spinalien, habitué à réaliser de bons parcours dans la compétition. Pas de quoi décourager les Cigognes qui n’ont qu’un seul objectif: passer ce tour pour continuer à rêver plus grand et poursuivre leur épopée d’ores et déjà légendaire.
Si la JSSP est devenue la sensation de cette Coupe de France 2019-2020 , son adversaire du jour, le Stade athlétique spinalien, est aussi connu pour ses exploits dans la compétition. En effet, Épinal a réussi par le passé à faire trembler bon nombre de clubs professionnels, comme lors de l’édition 2013 où les Vosgiens avaient sorti de la compétition l’Olympique lyonnais et le FC Nantes, avant d’être éliminés en 8e de finale par le RC Lens.
Cette saison, le club reste sur deux victoires consécutives en championnat (N2) face à Drancy (3-0) et aux Lusitanos St-Maur (1-0). Il occupe par ailleurs une solide 4e place avec la deuxième meilleure défense avec 9 buts encaissés en 14 matches.
Les Saint-Pierrois sont donc prévenus, mais comptent bien faire mentir les statistiques. Les coéquipiers de Jean-Michel Fontaine, qui se sont renforcés après leur qualification face à Niort avec les arrivées de FaralahibeVoavy, Imad Zaouaar, Samuel Acapandié et de Yohan Guichard, ne partiront pas favoris face à Épinal mais la magie de la Coupe peut encore opérer…On croise les doigts et on veut y croire.
Photo Pierre Marchal