Pour les supporters réunionnais du PSG, cela devait être le Grand soir, l’heure de la revanche à l’occasion des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue. Pour en finir une bonne fois pour toute avec cette malédiction qui leur colle à la peau. Les hommes du PSG n’ont pas convaincu malgré un but de Neymar. A la Réunion au QG de Saint-Denis, à l’Arbradélis, malgré une bonne ambiance, ce fut la douche froide.

Le Paris Saint-Germain s’est incliné hier soir face aux Allemands de Dortmund en huitièmes de finale de la Ligue des champions, sur un doublé de l’impressionnant norvégien Erling Haaland. Le but de Neymar servi sur un numéro d’équilibriste de Kylian Mbappé n’y aura rien changé.
Le PSG n’a rien pu faire pour contrer la malédiction qui les poursuit depuis plus de trois rendez-vous. Battus en match aller des huitièmes face aux redoutables Allemands du Borussia Dortmund, les Parisiens ratent le coche, une nouvelle fois. Et vont devoir sortir les griffes en match retour le 11 mars, au Parc des Princes. Devant leur public. Pour Adrien Payet, « on avait tous les atouts pour réussir. C’est rageant et décevant. On échoue encore une fois aux portes des quarts. Dire que je suis déçu est un doux euphémisme. Il va falloir se bouger au match retour le 11 mars à Paris » conclue le supporter.

Ce qui devait être un match explosif, un duel de titans entre deux équipes avec les joueurs des deux meilleures équipes européennes s’est transformé en un match au forceps. Pour Charles Luylier, « les Parisiens s’en sortent extrêmement bien puisque si Dortmund avait gagné par trois buts d’écart, cela n’aurait pas été du vol loin de là. Neymar est le plus mauvais joueur de cette soirée sur la pelouse malgré le fait qu’il marque. Un but ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, surtout quand celle-ci est en feu. Ce n’est pas parce que vous marquez que cela sauve votre match. Non il faut s’enlever cela de la tête. Neymar s’est perdu dans des dribles et des gris-gris qui fonctionnent sans doute à Nîmes, Angers ou Brest mais cela ne marche certainement pas en Ligue des Champions face à Dortmund… Erling Haaland marque deux buts et ébloui toute l’Europe de son talent. Haaland, c’est 20 millions d’euros alors que Neymar c’est 220 millions. Avec un Neymar on peut s’acheter 11 Haaland. Ce dernier avait un Neymar dans chaque orteil. Haaland, c’est un joueur qui respire la joie de vivre, qui sourit sur le terrain, avec un langage corporel qui ne trompe pas. Erling Haaland qui mord dans le ballon face à un Neymar qui tire la tronche, pas content d’être là, qui sans cesse se plaint auprès de l’arbitre dès qu’on lui touche un cheveu… Qui fait des fautes grossières dès qu’il perd le ballon ».
Pour le commentateur sportif, « Paris préserve ses chances pour le match retour. A 2-1, les choses ne sont pas bien engagées pour les Parisiens. Je ne suis pas devin, je ne lis pas le marc de café, mais les choses ne sont pas bien engagées pour Paris. Même si au vu des algorythmes que l’on nous ressort d’année en année, pour la Ligue des Champions, Paris préserve ses chances avec 50% de chance de passer. Evidemment ce n’est pas de bon augure pour la suite, surtout que depuis 3 ans il y a un véritable plafond de verre au-dessus du PSG… Les carences observées face à Amiens, avant dernier du championnat en Ligue 1 cette semaine et le piètre résultat 4 partout, démontre les carences mises en lumière qui se sont vérifiées fois 10 face à Dortmund et ce n’est pas bon pour la suite… »

Alors le PSG a déçu, Neymar a manqué son retour, et seul Mbappé ne pouvait tout porter sur ses épaules. Mais ce n’est pas perdu pour autant. Le match retour le 11 mars au Parc des Princes risque fort de réveiller les appétits parisiens.
Et si les joueurs du PSG ont souffert dans cette rencontre, il leur faudra montrer un visage nettement plus offensif dans trois semaines sur leur terrain et devant leur public qui risque d’être gonflé à bloc. On peut espérer que le trio offensif (Neymar, Mbappé, Di Maria) donne enfin toute sa mesure. Avec seulement un but d’écart, tout est permis. Et les supporters réunionnais veulent encore y croire.

Texte et photo : Pierre Marchal

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