Le manager de l’équipe de France a vécu deux belles journées qui se sont soldées par la qualification des quatre surfeurs pour les 8es de finale. On fait donc un point d’étape avec Jérémy Florès. 

Le manager de l’équipe de France doit être heureux…
C’est clair, c’est trop bon ! ils ont travaillé dur pour ça. C’est une belle récompense d’avoir nos quatre athlètes encore en lice. Je suis content pour eux parce que ça prouve que le travail paye. C’est une grande fierté. 

Comment vivez-vous ces Jeux à domicile ?
Il y a les plus grands surfeurs au monde aux Jeux et c’est une très bonne chose que d’être à domicile. En même temps, ça ajoute une pression supplémentaire parce qu’on veut tellement bien faire. C’est pour ça que les premières séries ne sont pas faciles à gérer. Ils ont eu tellement de sollicitations. Ça fait du bien de passer ce premier tour et ces repêchages et maintenant, il va falloir se libérer et faire encore mieux. 

Est-ce que ces repêchages ont été un déclic pour Johanne Defay et Kauli Vaast ?
Oui mais en même temps, on est dans un format du tour mondial qu’ils connaissent bien. Le premier tour n’est pas éliminatoire, donc on sait qu’on a un joker. C’est bien de le gagner pour s’économiser mais on a la possibilité de se refaire avec les repêchages. L’essentiel est de passer en 8es, c’est ce qu’on fait nos quatre athlètes. 

Vahine Fierro et Johanne Defay vont s’affronter en 8es de finale. Ça doit être un crève-cœur…
C’est vraiment dommage. On est dégoûtés parce qu’on aurait voulu les voir toutes les deux en finale. Mais c’est la loi du sport. Que la meilleure gagne. Je sais qu’elles vont rendre fiers leurs supporteurs quoi qu’il arrive, et qu’elles vont se battre jusqu’au bout parce que c’est dans notre ADN de ne jamais rien lâcher. 

Comment sont nos quatre athlètes ?
Ils ont faim, ils s’entraînent énormément. Ils sont à longueur d’années sur les compétitions du tour mondial. Ils ont fait une énorme préparation pour les Jeux. Ils sont prêts. Maintenant, il va falloir aller au combat et profiter de ces moments. On a créé une bulle autour d’eux pour qu’ils se sentent bien. Qu’ils restent concentrés sur leur objectif. 

Il y a une incertitude sur la suite de la compétition ce lundi avec les conditions qui pourraient se dégrader en cours de journée pour plusieurs jours. Comment allez-vous occuper les athlètes ? 
On a travaillé sur la cohésion de groupe mais, à un moment, il faut aussi permettre à ceux qui vivent ici de voir leur famille, leurs proches. On les laissera libres si nécessaire. Ils doivent garder leurs habitudes, leurs routines, pour se sentir bien. En tout cas, le groupe France c’est avant tout de la bonne ambiance, de la rigolade et des fous rires. Mais chacun est prêt à partir à la guerre quand il le faudra ! 

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