La Réunion est à ce jour concernée par un risque de rupture subite des ancrages en Inox (points de progression, relais ou maillons), qu’ils soient en Inox A2 ou A4. Toute voie, quel que soit le site, ayant un équipement en Inox est potentiellement touchée par cette corrosion. Nous publions ci-dessous le courrier de la ligue Réunion FFME pour informer le plus largement possible sur le risque de rupture des ancrages en inox.

La Réunion est à ce jour concernée par un risque de rupture subite des ancrages en Inox (points de progression, relais ou maillons), qu’ils soient en Inox A2 ou A4. Toute voie, quelque soit le site, ayant un équipement en Inox est potentiellement touchée par cette corrosion.

Il s’agit d’une réaction appelée “corrosion fissurante”, ou “corrosion sous contrainte”, qui peut amener le matériel à céder sous le poids d’un grimpeur. Même du matériel neuf peut être concerné. Ce mécanisme semble intervenir de façon aléatoire, sans signe visible pouvant alerter.

Il concerne néanmoins plus particulièrement :

  •  les aciers Inox de type A2 ou 304, comme les broches et relais de la marque “Fixe” posées sur l’île.
  •  les aciers Inox se trouvant exposés au milieu marin. Plus les sites sont proches du littoral plus la salinité est forte et plus le risque est important.
  •  le matériel de faible diamètre (comme les chaines des relais Fixe en 6 mm).

La Ligue FFME Réunion, structure associative, n’a pas les moyens financiers ni humains, pour intervenir sur tous ces itinéraires et procéder au remplacement du matériel Inox dans un court délai. Néanmoins, des solutions vont être étudiées pour intervenir le plus rapidement possible sur les sites les plus sensibles.

Les sites de “Paille en queue”, “l’Eperon” et de ” la Renaissance “, conventionnés par la FFME et donc sous sa responsabilité, sont fermés jusqu’au remplacement du matériel potentiellement concerné.

En l’état, la Ligue FFME Réunion demande à chaque grimpeur, responsable de club ou encadrant, de redoubler de vigilance et de prudence à l’occasion d’une pratique en site naturel. Il est préférable de renoncer à une ascension dans une voie équipée en Inox plutôt que de s’exposer aux conséquences d’une rupture d’ancrage.

L’ascension d’un itinéraire reste néanmoins à l’appréciation de chacun, en fonction de ses connaissances et de ses compétences, sauf sur les sites faisant l’objet d’une convention FFME (nommés ci-dessus) où l’escalade est strictement interdite jusqu’à nouvel ordre.

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