Quatrième Grand Raid consécutif et encore la joie d’aller au bout cette année. L’édition 2019 avait pourtant laissé des traces et il a fallu du temps pour se remettre. J’ai donc abordé cette édition avec un seul objectif : me faire plaisir ! J’avais suffisamment confiance en ma préparation pour savoir que la performance suivrait en restant relâché et concentré sur mes sensations.

Je ne me suis pas trompé car c’est sans doute le Grand Raid sur lequel je me suis le mieux senti. J’ai apprécié la nuit très claire et pas trop fraîche, j’ai adoré la fournaise mafataise (grâce aux ravitos de l’inégalable Team Payet Fabrice Daf et j’ai même réussi à ne pas trop râler dans la Kalla et le chemin des Anglais ).
On ne va pas se mentir, quand on sort 11e à Dos d’Âne on commence forcément à penser au top 10. Il y avait un trou de 10 minutes à combler et suffisamment de monde sur le parcours pour me le rappeler ! Mais si j’ai eu de bonnes jambes pour pousser en montée jusqu’à la fin, les descentes ont été plus compliquées sur la dernière partie.
Plus que devant, c’est derrière qu’il a fallu regarder. C’est revenu (très) fort et bravo à Christopher Camachetty et Aurèl Jack qui ont vraiment fait une belle fin de course. Un petit mot au passage pour Sautron Judicael, aussi discret avant la course que solide pendant
Au final, je suis satisfait de mon temps (27h03), moins de ma place (14e) mais juste parce que c’est la même qu’en 2018 Je suis surtout content d’avoir pu vivre l’aventure pleinement en profitant au maximum du soutien des personnes rencontrées en route. Quelle ferveur ! Quelle énergie ! J’ai été encouragé comme jamais du début à la fin. Merci à tous
J’ai aussi eu la chance de courir pour l’Association Les Milles Pat’ et pour Aymeric et sa famille Karine Mander, auxquels j’ai souvent pensé durant la course. Une très belle rencontre qui ira au-delà de ce Grand Raid. Merci d’être venus à La Possession et à très vite !
Je termine par une pensée à tous mes proches qui m’ont suivi et soutenu, et un grand merci à l’irremplaçable famille Julie Ferdinand Chassagne Daniel Ferdinand pour son aide, sa passion et son amitié
Le plus important pour la fin : j’ai cette année pu franchir la ligne avec le moins timide (ou râleur) de mes deux fils et retrouver ma petite famille, à commencer par celle sans qui rien de tout ça ne serait possible

Photo FB

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