Le Bénédictin Andrany Perrault combat ce samedi 26 mars à l’Arena de Milan face à YodPT, un redoutable Thaïlandais. Mais le Réunionnais de 21 ans est confiant dans ses moyens.
Même pas peur… Andrany Perrault, visage angélique mais volonté de fer, n’est pas du genre à se démonter face à l’adversité. Et ce samedi 26 mars, au sein de l’Arena de Milan, il y aura du répondant en face du Bénédictin de 21 ans en la personne de YodPT, un Thaïlandais aguerri qui appartient au Patchrungruang Camp de Pattaya, un camp réputé de la place qui compte dans ses rangs un certain Thongchai.
« Je ne me suis jamais découragé, même après une défaite. Car dans la défaite, on apprend et on va de l’avant. C’est ma philosophie. » Frustré de son dernier combat où son coach, l’emblématique Thierry Virapol, n’y a vu que spoliation – « il avait gagné aux points mais il combattait chez le local de l’étape », rigole le nouveau « chairman » de la WBC pour l’île de La Réunion –, Andrany sait que la tâche ne sera pas aisée. « Je compte bien défendre les couleurs de l’île et aller au bout de moi-même. »
Le jeune Bénédictin aura mis tous les atouts de son côté : une préparation minutieuse, cloîtré dans le camp saint-annois de son coach, six jours sur sept, une arrivée jeudi à Paris et un passage au Mahmoudi Gym en banlieue, et une arrivée à Milan vendredi matin pour la pesée en soirée. « On sera au rendez-vous du Thaïlandais en face de nous », assure Thierry Virapol.
Ce dernier restera en Europe après le combat de son poulain puisqu’il sera rejoint par un autre « nakmuay » de son écurie, Jonathan Lebeau, récemment défait à Cork (Irlande) et qui, cette fois, sera à l’affiche du Muay Thaï Grand Prix de Londres, samedi 2 avril. Et tout cela avec le concours du Mahmoudi Gym, de First Fight et de Big Up Fight Management.
Textes : Jean Baptiste Cadet
Photos : J-B C et DR
