Il n’y a plus aucun Français en lice aux JO de Tokyo. Après l’émimination en huitimèmes de Jérémy Florès aprrès celles de Johanne Defay et Pauline Ado, c’est au tour de Michel Bourez de sortir en quarts de finale qui a perdu face au Brésilien Gabriel Medina par 15,33 pts à 13,66 pts. Malgré un énorme tube, le Français s’incline face au favori brésilien sur le spot de Tsurigasaki.

C’était forcément la série la plus attendue pour le surf français. Michel Bourez contre Gabriel Medina. Le Spartan de Tahiti contre l’enfant chéri de Mareisias. Dans des vagues de 1m50 à 2 mètres, balayées par un ventcross shore puis off shore, le placement sur le spot capricieux de Tsurigasaki allait encore être primordial.

Le début de la série était d’ailleurs plutôt lent, aucun des deux ne trouvant la bonne vague. Ayant choisi l’option des droites au nord du spot, Medina trouvait une longue droite après une dizaine de minutes sur laquelle il plantait un roller appliqué puis une combinaison de deux turns radicaux pour conclure (6,33). Dans la foulée, le champion du monde partait sur une vague de série, profitait d’une rampe de lancement idéale et à pleine vitesse envoyait un air reverse en rotation totale qu’il replaçait parfaitement. Verdict : 9 pts. Bourez était alors en combo à mi-série. Plein de ressources, il trouvait après avoir intelligemment patienté une vague correcte sur laquelle il plaçait un premier carve enchaîné par un reentry surpuissant (6,73). Qui lui permettait de revenir dans la partie. A la recherche d’un 8,61, le Français trouvait un énorme tube à 3 minutes de la fin. Bien calé au fond de la caverne d’eau marron, il ressortait in extremis pour planter un gros carve. On s’attendait à une note proche de l’excellence. Mais comme la veille, le jury estimait qu’elle ne valait guère plus qu’un peu au-dessus de la moyenne : 6,93 pts.

Il ne se passait plus grand chose jusqu’à la fin de la série jusqu’à deux secondes du final quand Bourez se levait sur une dernière vague que Medina scrutait… puis prenait lui aussi usant sa priorité juste avant le buzzer. A deux seconde près, si le Brésilien s’était levé après le coup de trompe, il aurait écopé d’une interférence et Bourez aurait été qualifié.
Bravo en tout cas à Michel Bourez pour son superbe parcours sur ces Jeux !

Texte et photo : FFS

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