La ville de Saint-Denis a dévoilé hier une plaque commémorative et un graff sur la nouvelle piste de bicross de Champ-Fleuri en mémoire de François Pépin, président du club du CSSD, emporté dernièrement par la maladie. Les proches, les officiels, mais aussi les sportifs de tous âges ont tenu à venir rendre un dernier hommage à celui qui a fait de ce club l’un des plus grands de la Réunion. Séquence émotion.
C’est un intense moment d’émotions qui s’est déroulé hier après-midi sur la nouvelle piste de bicross de Champ-Fleuri. Un moment de recueillement en hommage au regretté François Pépin disparu dernièrement à l’âge de 71 ans. Pour l’occasion, la Maire de Saint-Denis Ericka Bareigts, en présence de l’OMS et du CROSS ont dévoilé une plaque commémorative à son nom. Ainsi qu’un graff gigantesque sur un Algeco, portrait du président du Club CSSD.
Auparavant, sur la petite estrade, la femme de François, Josiane Pépin, très émue, a rappelé à l’assistance venue en nombre, combien ce club comptait pour son mari. Les yeux emprunts de larmes, l’émotion dans la voix, elle évoque les souvenirs passés et l’implication de François dans le sport dionysien. Face à elle, une foule nombreuse venue se recueillir et témoigner leur soutien aux proches. Les jeunes pousses sont là pour succéder aux champions qui sont passés par ce club emblématique qui a fait les grandes heures du bicross réunionnais.
Le fils du défunt, Jérôme, champion de France et d’Europe, médaille de bronze aux championnats du monde, rendra un vibrant témoignage à son mentor et entraîneur de père : « Je serai bref comme Pépin. A toi qui voulais être immortel. Aujourd’hui tu l’es grâce à cet hommage. Quand j’avais 5 ans, tu avais décidé de t’investir dans le sport. Tu n’as jamais cessé. Le sport était toute ta vie » confie le champion avant de passer la parole à la nouvelle présidente du CSSD, Patricia Verdin, toute petite dans ses souliers et pas très à l’aise derrière le micro. Cette femme d’action se sent prête à relever le défi et à transmettre aux plus jeunes l’esprit sportif qui sied au club. « Madame Chocolat », son petit nom « gâté » qui fait sourire, a conscience de la lourde tâche qui lui incombe. Mais fort de l’héritage laissé, « c’est grâce à lui que nous sommes là aujourd’hui » déclare t’elle. Nul doute que l’esprit de François Pépin habitera ces lieux pour l’éternité.
Texte et photos Pierre Marchal