C’est sur le splendide circuit d’Estoril au Portugal que «fasty foxy» fait son entrée sur le circuit européen dans le cadre du CEV. Ecole du haut niveau, la série européenne est un passage obligé pour tout pilote souhaitant évoluer dans le milieu professionnel.
Sur un circuit mythique, certes quelque peu tombé en désuétude ces dernières années, Estoril a contribué à écrire la légende des sports mécaniques. Ainsi le regretté défunt Ayrton Senna y signait sa première victoire en F1 en 1985. D’une longueur initiale de 4km350, sa longueur actuelle y est de 4Km182. Avec 13 virages (9 à droite et 4 à gauche), les équilibristes y évoluent dans le sens horaire. Estoril comporte une longue ligne droite de 985m et une longue allonge avec un droite sur la tranche au niveau du T5. Complet, avec des virages aux rayons très différents les uns des autres, ce circuit est un condensé du circuit européen.
« Nous sommes encore au stade de développement et d’adaptation à Enzo de la Moto engagée en ETC.» expliquait son management. « Avec le petit gabarit d’Enzo, il a fallu lester la moto d’une quinzaine de kilos! A l’occasion de ses premiers tours de roue, il semble être de nouveau dans le bon groupe. L’essentiel n’est pas le résultat mais tout l’intérêt de rouler en ETC est de prendre des marques solides pour le comportement en peloton. Il s’agit de l’antichambre du MotoGP et les pilotes n’hésitent pas à y jouer des coudes et adopter un pilotage très incisif. Enzo va devoir apprendre à s’imposer.»
