Le combat libre possède différentes appellations. Littéralement enfant du pancrace, le combat libre s’est enrichi de règles moins drastiques afin de le rendre encore plus spectaculaire et explosif. Etymologiquement, pancrace vient du grec ancien : pan (tout) et kratos (force, puissance pouvoir). Ces deux locutions accolées signifient donc “toute la force”.

Epreuve olympique lors de la 33e olympiade en 648 av JC, ce pur sport de combat rejoignait ainsi la boxe et la lutte en devenant le sport roi opposant des combattants à la force brute. “Défense de mordre et d’arracher les yeux” était la règle de base. Tout le reste était permis. Dans la mythologie grecque, le pancrace avait été utilisé par Thésée dans sa lutte contre le minotaure.
Dans le pancrace historique, les frappes ne sont pas autorisées dès que le combattant est au sol. Les règles de boxe, lutte et grappling sont de rigueur sans aucune restriction. L’autorisation de frappes au sol dans la plupart des séries majeures de free fight a donc fait évoluer le pancrace antique avec l’apport de techniques de combat venant par exemple du jiu jitsu (notamment brésilien). Dès lors, le pancrace moderne exige des techniques opposées faisant de cet art martial l’un des sports de combat parmi les plus difficiles à pratiquer. En boxe, il faut frapper et revenir en garde alors qu’en lutte il faut saisir l’adversaire. Ce mélange de deux sports que tout oppose demande une approche très particulière. Les difficultés techniques augmentent par l’ajout d’autres arts martiaux.
Le vainqueur d’un combat peut l’être de différentes façons : par KO (adversaire incapable de se relever), par soumission (l’adversaire tape du plat de sa main marquant sa soumission) ou par décision arbitrale selon le décompte du corps arbitral.
Le meeting du Samedi 6 avril se déroulera dans un octogone aux dimensions dites olympiques avec des cloisons (treillis type filet) de 1m85 de haut et dans un octogone inscrit dans un cercle de 11m de diamètre.
En combat libre tel qu’il sera proposé le Samedi 6 Avril dans l’enceinte du gymnase de Saint Denis, le combat au sol sera donc autorisé. Des combattants venant d’horizons très divers se disputeront la victoire lors de chacun des 12 combats programmés. Bien évidemment les combattants affiliés au MMA partiront avec un avantage bien qu’il leur faudra en permanence se méfier de la très haute technicité des spécialistes de différentes disciplines qui leur seront opposés.

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