Il n’a jamais failli à sa mission de parrain de l’association saint-pauloise portée par Ibrahim Ingar. Le champion de France 2010 de Ligue 1, Fabrice Abriel, est arrivé ce matin dans son île.

Fabrice Abriel, parrain de l’Association 1000 Sourires depuis 2010, est arrivé ce matin à l’aéroport Roland Garros.  Auteur du doublé Coupe/Championnat avec l’Olympique de Marseille lors de la saison 2009-2010 sous les ordres de Didier Deschamps, il embrasse maintenant une carrière de coach. Le Kréopolitain continue sa reconversion auprès des féminines du FC Fleury 91, actuellement 5ème de la D1 Arkema. Pendant son séjour, il participera à plusieurs opérations avec les Marmailles de l’association.

Un titre de champion, deux coupes de la ligue – avec l’Olympique de Marseille – après avoir été formé au Paris Saint-Germain. Et dix-sept saisons au plus haut niveau (Amiens, Guingamp, Lorient, OM, Nice, Valenciennes) avant de raccrocher en 2015 : Fabrice Abriel, dont les racines se situent chemin Paul-Fontaine, à la limite de Bois d’Olives et de la Ligne Paradis à Saint-Pierre, possède un palmarès unique qu’il entend bien faire fructifier dans sa nouvelle carrière d’entraîneur.

Il est désormais titulaire du DES Jeps (diplôme d’Etat de sport) et entame le cursus du DEPF (diplôme d’entraîneur professionnel de football) qui doit le mener, dans quelques années, à prendre les rênes d’une formation de L1 ou L2. Dès l’arrêt de sa carrière de footballeur, le Réunionnais, né à Suresnes et demeurant à Orgeval, près de Saint-Germain-en-Laye, a embrassé la carrière d’entraîneur. D’abord en coachant des formations de niveau amateur puis, en 2018, en assistant Patrice Descamps, directeur du centre de formation d’Amiens, auprès des U17, U19 et N3. « J’étais manager ou assistant, je pouvais diriger les entraînements, faire de l’analyse vidéo, intervenir avec les préparateurs ou établir les mises en situation lors des matches. Une formidable école menée de front avec mon diplôme. »

L’Orgevalais n’est pas peu fier de son parcours professionnel. Depuis ses premiers pas dans la pouponnière du PSG – « c’est un non-sens d’avoir pris la décision de supprimer la réserve pro il y a un mois alors qu’elle s’était démenée pour se maintenir », dit-il, éberlué – jusqu’à sa dernière saison à Valenciennes, il n’a cessé de véhiculer l’image d’un milieu de terrain élégant, vif et clairvoyant. « J’ai passé des années formidables, notamment à l’OM et à Lorient. L’OM pour les titres avec des garçons qui savaient faire la part des choses. On pouvait déconner dans le vestiaire mais sur le terrain on était des guerriers. Lorient pour ma rencontre avec le coach Christian Gourcuff, dont le projet de jeu, certes immuable et bien défini, nous permettait, nous joueurs, de nous exprimer pleinement. On pouvait exprimer toutes nos qualités et on avait réponse à toutes nos questions, même quand on ne parvenait pas à mettre en place le plan de jeu. »

Photo Pierre Marchal

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