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Hily et Lebon à Shanghai

C’est aujourd’hui que débute à Shanghai la dernière ligne droite avant les Jeux Olympiques de Paris, pour la première des deux étapes des Olympic Qualifer Series 2024. Du 16 au 19 mai, les meilleurs grimpeurs français en vitesse et sur le combiné bloc/difficulté tenteront de rejoindre Oriane Bertone (7 à l’ouest) et Bassa Mawem sur les murs de Paris 2024. Deux réunionnaises seront au départ.

Wujiang (CHN), 24 September: Lead finals during the 2023 IFSC Climbing World Cup in Wujiang (CHN).
© Dimitris Tosidis/IFSC. This photo is for editorial use only. For any additional use please contact communications@ifsc-climbing.org

Dès jeudi, Manon HILY (7a L’Ouest) sera alignée sur les épreuves du combiné, à commencer par le bloc. Vendredi, place à la vitesse avec la vice-championne de France Sénior et athlète du Pôle Espoir de la Réunion, Manon LEBON.

Il faudra cependant attendre les résultats de la dernière étape du parcours de qualification Olympique, le 23 juin 2024, à l’issue de l’OQS de Budapest (20 –23 juin 2024), pour connaitre les athlètes qualifiés aux Jeux de Paris 2024.

Programme (heure Réunion) : programme complet ici

Jeudi 16 mai :
6h30 : Combiné Femmes – Qualification, bloc

Vendredi 17 mai :
6h00 – Combiné Femmes – Qualification, difficulté
12h50 – Femmes vitesse – Qualification

Samedi 18 mai :
5h30 – Combiné Femmes – Demi-finales, bloc
9h30 – Combiné Femmes – Demi-finales, difficulté
13h00 – Femmes vitesse – Finale

Dimanche 19 mai :
11h25 – Combiné Femmes – Finale, bloc
13h30 – Combiné Femmes – Finale, difficulté

Fabien Céleste triomphe sur l’Ironman 70.3 Vietnam

Le Réunionnais Fabien Céleste a remporté l’Iron Man de Da Nang au Vietnam dimanche dernier. Une très belle performance pour le sociétaire du TCSA (Triathlon Club de Saint-André) et signe ainsi une incroyable prouesse en dehors de notre île. Nous publions ci-dessous le communiqué du club.

C’est avec une immense fierté que nous annonçons la brillante victoire de Fabien Céleste à l’« Ironman 70.3 Vietnam », tenu à Da Nang le 12 mai dernier. Notre champion a non seulement terminé la course, mais il a aussi franchi la ligne d’arrivée en première position en 3:56:09, une performance remarquable qui mérite d’être saluée et célébrée.

Une Performance Hors du Commun

L’Ironman 70.3 est une épreuve de triathlon exigeante, composée de 1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied. C’est un défi qui demande non seulement une condition physique exceptionnelle, mais aussi une détermination et une endurance mentale à toute épreuve. Fabien Celeste a démontré une maîtrise parfaite de ces trois disciplines, faisant preuve d’une force et d’une résilience admirables.

La Victoire de la Détermination et du Travail

La victoire de Fabien est le fruit d’un travail acharné et d’une préparation rigoureuse. Ses entraînements intensifs, son dévouement et son esprit de compétition l’ont mené au sommet. Chaque matinée de course, chaque kilomètre parcouru et chaque effort fourni ont contribué à ce succès éclatant. Cette victoire à Da Nang est une belle récompense pour toutes les heures de préparation et de sacrifices.

Une Source d’Inspiration

Fabien Celeste est plus qu’un athlète talentueux ; il est une source d’inspiration pour nous tous au TCSA et au-delà. Sa passion pour le triathlon et son engagement envers l’excellence sportive incarnent les valeurs que nous chérissons : la persévérance, l’esprit d’équipe et la poursuite de l’excellence. Il montre à chacun de nous que les limites sont faites pour être dépassées et que chaque défi est une opportunité de se surpasser.

Célébrons Ensemble cette Victoire

Nous vous invitons tous à célébrer cette incroyable victoire avec nous. Fabien Celeste a non seulement porté haut les couleurs de notre club, mais il a aussi montré que le TCSA est une pépinière de talents et de champions. Rejoignez-nous pour féliciter Fabien et partager la joie de ce moment inoubliable.

En Avant pour de Nouveaux Défis

Alors que nous savourons cette victoire, nous savons que Fabien ne s’arrête pas là. De nouveaux défis et compétitions l’attendent, et nous sommes convaincus qu’il continuera à briller sur la scène internationale. Nous lui souhaitons le meilleur pour ses futures compétitions et nous sommes impatients de le voir continuer à repousser les limites du possible.

Merci, Fabien, pour cette performance exceptionnelle. Tu fais la fierté du TCSA et de toute notre communauté sportive. En avant vers de nouveaux sommets !

Photos DR

Dans les pas des Géants

Le jeudi 2 mai à 18 heures, près de 150 mordus de trail roots étaient attendus au Cap Méchant sur le 1er UTG, Ultra Trail des Géants, 175 km pour 10 000 m D+ de traversée jusque Saint-Paul… L’annonce des « 164 km et 9300 m D+ » devait-elle minimiser le gigantisme qui nous attendait ?

Présent sur le tout 1er ultra de l’île en 1989, c’est une chance pour moi que d’inaugurer 35 ans après, une nouvelle traversée de l’île dans une ambiance retrouvée de pionniers ; avoir la peau encore assez dure pour la finir, et faire de l’innovant chemin un parchemin de plaisirs, telles sont mes motivations. Pour d’autres, ce sera là un tout 1er ultra. Notre bataillon sera hétérogène ; aucune course qualificative n’est requise. L’effectif n’est pas énorme car beaucoup furent sceptiques sur le maintien d’une telle épreuve récemment annoncée (notre calendrier subit tant d’annulations), d’autres ne se sentirent pas assez préparés à cette période de l’année, pour un tel défi.
Initialement consulté sur des données opérationnelles de cette inédite traversée, j’ai fini par mettre un pied dedans, puis finalement les deux en vue du départ à Saint Philippe, dans une ambiance qui remonterait à celle du GRR de 1995. On débarquait aussi sur site en voiture, garée à côté du plateau aux conversations branchées sur les trouillomètres. A ce stade de l’année, peu sont prêts pour un ultra. Perso, je n’ai que 27 000 m D+ au compteur, autant dire une misère pour cette énorme affaire à gérer. Mais un dicton m’apaise : « En mai, fais ce qu’il te plaît ! » Car face à un tel défi en montagnes, la raison ne suffit pas sans être guidée par l’instinct, portée par le flow…

Un nouveau défi de pionniers
Le temps va s’avérer clément pour la saison, et bien heureusement, vu la technicité hors norme du parcours, en dépit de quelques passages encore boueux. Avec de la pluie, du froid, c’eût été une tout autre affaire encore… La fraîcheur dans les hauts, par de longues nuits de plus de 12 heures, ne sera pas très marquée. Quelques coups de vents aux cols, quelques menues farines de pluie, rien de plus. Un bon coup d’ardeur entre le Maïdo et la Glacière, mais pas de quoi souffrir de la chaleur non plus. Autant dire que les dieux sont avec nous pour nous octroyer les conditions les plus favorables sur cette odyssée…
Puys Ramond, Duvernay, Mollaret, Bébour, Bénare…, les noms de passages aussi exceptionnels que redoutables, scandent l’atypique parcours évoluant à 3 reprises vers les 2 500 m d’altitude : Oratoire Sainte-Thérèse, Piton des Neiges, Glacière. Les réintégrations du Volcan et du Maïdo sont bienvenues. La hauteur prise par l’UTG est d’abord topographique.
Le Trail des Géants ne semble pas aspirer pas à être le géant du trail avançant avec de gros souliers, mais à garder Tipa Tipa une taille humaine : faire grandir la passion, développer les plus belles émotions ; élever la qualité de l’aventure, explorer la plus belle nature.
La progression là où aucune course n’avait encore osé s’aventurer, mobilisera parfois les 4 abattis ; comment ne pas s’accrocher par exemple en descendant Bébour ? (A l’avenir, quelques ponctuelles cordes seraient bienvenues…) Les sentes s’érodent graduellement ; leur technicité se corse. L’ONF ne procède plus désormais à un vrai travail sur les sols partout – les moyens n’y sont plus et les savoir-faire, oubliés – mais se contente le plus souvent d’une superficielle coupe végétale ; certains passages ne sont pas du tout traités, comme en amont du sévère Mollaret. Par nature, le Duvernay reste un chaos de cailloux, racines, sphaignes, branches, épiphytes…, où il reste laborieux – voir risqué – d’avancer… Sur l’UTG, autant dire que les longues pauses ne sont pas permises comme sur la plupart des autres ultras ; il convient de bien doser les efforts, de les adapter aux difficultés du terrain, afin d’éviter tout gros coup de mou qui conduirait vite à un décrochage fatal. Pas de droit à l’erreur, pour être Finisher !

Le déroulement de la traversée
Quels plaisirs de recouvrer cette mythique entame sur les grandes pentes du Sud, à contre-courant des épanchements du volcan, pénétrant en une vaste nature vierge, et d’y pouvoir progresser librement à son rythme, sans bouchon, en rêvant dans sa bulle. Je pense à des figures tels les sacrés amis Thierry qui fondèrent ici leurs victoires, Técher en 2010, Chambry en 2007… Même s’il fait nuit, les contours se dessinent, les masses se devinent, et l’atmosphère volcanique est parfaitement palpable. Le spectre de la fournaise apparaît par-delà la caldeira. Communion d’énergie. Je n’aurai guère mis plus de 5 heures pour atteindre Foc-Foc. Bonne mise sur orbite. Dans une ambiance fantomatique, se détache telle une soucoupe volante posée dans le sable sidéral, un îlot de lumière d’où résonne à mon approche « Daniel ! Daniel ! » La tonalité de la traversée est donnée. Passé l’oratoire Sainte-Thérèse, le grand détour par Piton de l’eau est très raviné qui exige une attention pour ne pas s’éloigner de la trace principale. 1er acte de technicité. Au ravito de Textor, je retrouve Patrick Jourdain, le directeur de course, en serveur et sommelier ; il se déplacera de poste en poste, proposant ses menus variés de qualité, carry poisson, carry poulet… C’est bien connu : une bonne intendance fait le moral des troupes ! Passé Grand Bassin, le Mollaret tend les mollets… A la Plaine des Cafres, je croise Serge Valgresy, encore un acteur du trail Péi. « On va bien lire ton reportage… », qu’il me lance, « mais fais pas trop long quand même ! » rajoute-t-il, connaissant ma marque de fabrique. « Et alors, il n’est pas long, ton UTG ? », que je lui réponds en rigolant… La bonne humeur entre initiés traversera l’île tout ce week-end. Après la terrible descente de Bébour, vient la rude montée du Duvernay suivie de Bras Chanson – et là, on connaît la chanson du traileur dans le dur… – puis l’ascension au gîte du Piton des Neiges ; ils constitueront la section la plus physique entre toutes. Ensuite, c’est plus classique : Roche merveilleuse, Cilaos, Bassin Bleu, Bassin Fouquet, Taïbit, Marla, La Nouvelle ; là, un moment magique : déguster un savoureux gâteau bananes avec un bon café ! De nombreux mafatais m’encouragent : « On t’a vu à la télé ! » (C’était au JT d’Antenne Réunion jeudi soir.) Passé 3 Roches, Roche-Plate – quelle confortable pause chez Judex ! -, petite discussion en montant la Brèche avec Judicaël Sautron initialement annoncé comme tête d’affiche – « J’étais pas assez entraîné pour le parcours proposé », me précise-t-il -, on arrive au pied du fameux Maïdo, délaissé par l’ultra depuis un moment. Tenant le ravito de là-haut, Marguerite Hoarau, alias Margot, avec qui je me retrouvais souvent dans l’effort, à la belle époque de l’ultra, me fait un riz chauffé après un bon sosso maïs ! Il faut en effet de l’énergie pour monter encore à la Glacière, descendre la très technique sente de lames basaltiques qui mène à Tamarins. Puis, la piste 1800 faite, commence la très longue et alambiquée descente vers l’arrivée…
Tel un Pétrel (mais sans doute plus un papangue dans l’âme) planant longuement dans de fous méandres depuis les hauts de la planèze de l’Ouest, attiré par les lumières de Saint-Paul, ce serait plutôt avec l’âme de l’albatros baudelairien que je me pose sur le stade olympique, un peu groggy, mais très chaleureusement accueilli… En tout cas, nous sommes de drôles d’oiseaux pour avoir fait ça ! 1er M6, 66ème ; diabolique ! Belle médaille, beau tee-shirt « Moin la fé ». Je n’ai absolument aucune douleur, aucun souci, ni physiologique, ni métabolique ; j’aspire juste à un peu de sommeil…

Un bilan remarquable
Ultra le plus exigeant jamais proposé sur notre île intense, il fait de ses finishers d’authentiques géants de l’Engagement. Indice de sa difficulté, s’il n’en fallait qu’un seul : Fabrice Payet en vient à bout après 26 h 41 minutes d’efforts contre 25 h 48 sur la dernière Diagonale. Le taux d’abandons s’élève à 41% des participants, mais sans aucun accident notable. (Rappel des chiffres du chronométreur Sport-Pro : 142 inscrits, 72 arrivées, 50 abandons, 20 non partants.) Si ma longue expérience sur tous les terrains m’a favorisé, mes camarades M5 et M6 ont été « décimés » par la rudesse des cimes à escalader. Balises individuelles de suivi (Owaka live) et d’appel au secours si besoin, qualité remarquable des ravitaillements : l’encadrement, la sécurité, l’attention accordée aux coureurs, furent à la mesure du grand défi. On le savait très difficile ; les plus grands coureurs l’avaient compris, qui ont manifesté leur intérêt pour cette folle 1ère.
Frédéric Duchemann à Basse Vallée, Richeville Esparon et Danielle Séroc au volcan, Marguerite Hoarau au Maïdo, Judicaël Sautron dans Mafate, Didier Barret à Cilaos, Eddy Myrtal au stade olympique…, partout sur notre passage, d’authentiques déjà géants dans l’histoire du « courir péi » sont venus nous soutenir… L’UTG a fédéré, abolissant le clivage élites/figurants, sur la base des valeurs fondamentales partagées qui animèrent les grandes traversées des années 90.
Missty et Kaf Malbar ont ambiancé la fête finale, avant qu’Hassen Patel, le Président de l’UTOI organisant cet évènement qui comprend 4 formats, outre un Trail Kids – Pétrel, 43 km ; Méga Trail de l’Ouest, 72 km ; Speed Goat, 117 km ; UTG – ne procède très chaleureusement, entouré de son équipe, à la remise des prix particulièrement généreuse, assortie de magnifiques trophées. Outre son esthétisme puissant, le modèle UTG est fait de matières nobles. Une marque de respect pour les « Géants », du plus jeune au plus ancien. Si j’ai déjà une collection de trophées, ce dernier prendra la plus belle place. Il se méritait !
Globalement, la 1ère édition de l’Utra Trail des Géants est une immense réussite quand on mesure les innovations du parcours, les contraintes posées par cette période de l’année, sans compter les conséquences encore marquées sur les reliefs de Bélal… Et que la fête finale fut belle !

Quelques « couacs » subis par l’organisation

Une vigilance devrait porter sur deux points :

1 – Globalement, le balisage était correct mais perfectible : l’usage d’un seul type de rubalise serait opportun, au lieu d’utiliser tantôt du blanc estampillé UTOI (parfait), tantôt des petits rubans de chantier moins visibles, voire autres dispositifs différents. L’harmonisation devrait s’appliquer aussi à leurs positionnements, plus réguliers, plus cohérents, et avec des rappels à intervalles réguliers en dehors des changements de directions. Mais le principal problème relève du vandalisme. Un débalisage sauvage a été constaté dans les hauts de l’Ouest. Le journal Le Quotidien du lundi 6 mai en fait d’ailleurs état. Depuis la Glacière, j’ai été confronté à une absence totale de rubalise pour descendre sur Les Tamarins. Après être descendu un kilomètre dans le terrain très piégeur, je me suis résigné à le remonter pour retrouver la dernière rubalise, et y faire le point. (Temps perdu, stress, km et D+ supplémentaires…) Là, est arrivée la jeune championne Manon Ratel, longtemps la 1ère féminine de la course, avant une blessure T.F.L contractée en descendant Le Bloc…, à bloc ! Après un moment d’analyse topo ensemble, suivi d’un contact téléphonique avec le directeur de course, Patrick – toujours aux taquets -, je l’ai accompagnée jusqu’au gîte des Tamarins. Je dois souligner son grand courage à n’avoir pas abandonné avec une jambe raide. Elle fera du chemin, la jeune championne !

2 – Dans le registre de la malveillance, à Cilaos, un petit groupe a opéré une sorte de putsch sur le poste, réduisant les barrières horaires tantôt de 4 h, puis de 2h30… Mon intervention diplomatique qui a duré un long moment, armé du tableau officiel des BH (dûment transmises aux coureurs, disponibles dans « Infos importantes » en rouge sur le site de l’épreuve), confirmées au téléphone par la direction de l’UTOI. J’aurai ainsi permis de différer un peu l’indigne dessein des imposteurs qui allaient accorder aux traileurs de rejoindre le pied du Taïbit, mais il leur était demandé d’y filer par la route au plus vite, et par tous moyens, dont motorisés dans la panique. Sur un rythme très soutenu – ces imposteurs m’ont fait prendre des risques (chute et mise dans le rouge éventuelles) – ; j’ai donc été le dernier à emprunter le vrai tracé, (Bassin Bleu, Bassin Fouquet), comprenant un dénivelé significatif, pour arriver dans les temps de leurs délirantes BH, au cas où le problème se représentait au Pied du Taïbit. Evidemment, tous ceux dont j’avais plaidé la cause, mais qui avaient pris la route, m’étaient passés devant… (Personnellement, j’aurais préféré abandonner plutôt que de suivre des instructions erronées obligeant à zapper une partie du parcours, ce qui s’apparente à une incitation à la triche.) 3 personnes adorables tenaient le poste du Pied du Taïbit, qui déploraient ce qui s’était passé à Cilaos, n’ayant pas accepté d’être dévoyés au regard des instructions officielles. On retrouvait les vraies BH, très larges. Dès lors, la course est redevenue sereine. Mais le mal était fait : les effectifs avaient été indûment rognés à Cilaos, et les classements de la deuxième moitié, faussés. Je devais me refaire la cerise, en mode rando/trail, après cette phase intense.
Pour faire des heureux d’y être, et beaucoup d’envieux, il n’était pas exclu que l’UTG puisse être ainsi victime de quelques volontés de nuire… Recherche stressante du chemin, embrouilles sur les BH avec ordres insensés : l’épreuve devient alors autrement plus psychologique et physique… Il fallait garder la tête froide pour ne pas se laisser déstabiliser.

Un nouvel Ultra qui trouve sa place parmi les autres
Passe Montagne, également en mai de 93 à 97 ; 97.4 de RandoRun-OI ; Diagonale des Fous ; La Réunion, Terre de Trail par excellence, aura désormais une autre traversée singulière, au socle aussi solidement ancré que notre île basaltique, et dont les altiers sentiers jouent avec les étoiles… Faisant pétiller les yeux des ultratraileurs, la magie de l’UTG éclaire déjà 2025…
Il ne faudra pas oublier les 3 autres formats pleinement reconduits, mais également les relais et le Trail Kids, toutes catégories. Il y en aura encore pour tous les goûts, les niveaux, les générations… La grande famille réunionnaise du trail peut s’y retrouver au complet !

Compliments et remerciements
Félicitations à tous les coureurs ; bravo aux 72 pionniers survivants de l’UTG ; une mention toute particulière au jeune Matthias Cadet qui a terminé avec un genou blessé, à l’aide de son grand bâton de pèlerin, fort de son expérience militaire. Dernier du classement, mais ô combien vaillant ! Merci aux bénévoles qui ont été particulièrement soucieux du bien être des géants, aux acteurs clés de l’organisation, et au grand chef d’orchestre, Hassen Patel dont les qualités humaines ont forgé cette extraordinaire aventure qui marquera la longue histoire de l’ultra réunionnais.

Texte et photos Daniel Guyot

Moutiapoullé et Bergues sur leur 31

Lors de cette La 12ème édition de la Salazienne, Le deuxième format trail qui a été proposé par L’Athlétique Club de Salazie _ AC Salazie l» fut celui du 31 km, un D+ de 2000 m. avec 502 partants. Une victoire de Gérald Moutiapoullé en 03:23:57. Chez les dames, c’est Joanne Bergues qui monte sur le podium en 04:18:50. Après la Méga Salazienne de 55 km, la Salazienne 31 km fut exaltante, dans le déroulé.

La surprise ! le public présent sur le plateau noir de Grand Ilet se posait la question ? Mais qui est donc Gérald Moutiapoullé qui a devancé le Mafatais de l’équipe de La Prudence Créole Jean -Pierre Grondin ?

Ce fut dans un mouchoir de poche, que trois protagonistes se sont affrontés, car en sus de Gérald et de jean Pierre, Omar Kaddour Hamissi le Franco Algérien par appartenance, en Chargé de mission à Mayotte, nous est devenu familier puisqu’il a eu une belle troisième place sur le trail du volcan du 1er mai.

Ici, sur ce parcours « casse patte » avec des montées techniques vers Bras Marron, Ilet à Vidot, Grand Sable, Col de fourche 1871 m
Gérald volubile à l’arrivée, refait la course : « Je ne connaissais pas trop le parcours, je n’ai pas voulu prendre des risques au départ, je suis resté dans le groupe avec Jean Pierre Grondin, pour l’anecdote, il ne me connaît pas mais moi si …(sourire) J’avais de bonnes sensations, j’étais en forme, les montées c’est un peu mon point fort, cependant dans les descentes je préfère assurer » ,
La stratégie a payé, bien que Jean-Pierre ait vainement essayer de le décrocher sur les parties techniques. Gérald revient sur la route. L’ex-pistard retrouve ses sensations.

« Je reviens vivre à la Réunion après avoir passé dix-sept ans en métropole, père d’un garçon, 6ème sur le Trail de Bourbon 2023, quelques courses en métropole, Annecy, Umt4 », se définit le traileur.

« C’est ma 1èrecourse depuis sept mois, l’idée était de reprendre la compétition par une course de petite distance, cette année mon objectif restera concentré sur le Bourbon ». Le Saint-Andréen désormais PalmiPlainois est ingénieur en aéronautique et compte se distinguer encore plus fort sur le paysage du trail péi.

« Mon début de carrière dans le domaine du sport fut la piste, le Cross, j’ai débuté avec le club de Sainte Suzanne et je fus champion en Junior,800 m et 1500 m ».
Coaché par Raymond Fontaine, je bénéficie de son expérience de haut niveau, je m’emploie à mettre en application les conseils du coach.
En 2023 Gérald pensait tenir le bon bout ; « Sur le trail de Bourbon j’étais 2ème aux Deux Bras …erreur de stratégie et d’approche de la course, mais en cette année 2024 je suis un peu revanchard, je vais chercher la performance ».On verra bien.

Pas forcément faire beaucoup de courses, mais passer beaucoup de temps à l’entrainement. Retrouvez l’équilibre entre la famille, le travail et le sport. Acte 3 je suis content de revenir sur mon ile , c’est formidable de voir le trail se développer à l’Île de La Réunion , content de retrouver les sentiers, content de revenir avec cette victoire …devant Jean-Pierre c’est génial !
On va le retrouver sur le Trail des 3 pitons à la Plaine des Palmistes
Pour Jean-Pierre Grondin « La course est partie très vite, avec Omar qui s’est élancé en mode fusée ». Sans s’affoler Jean Pierre reste dans son rythme, pour revenir avec Gérald sur Omar au 17ème km de la Plaine des merles. « Je prends un peu d’avance vers la descente au niveau de sentier scout, souligne Jean -Pierre. Pas suffisant.

Mal à l’aise dans la montée Omar 3ème sur le trail du volcan accuse le coup « La montée fut un calvaire pour moi, je ne suis pas encore bien habitué sur de type de dénivelé et c’est pour cela que je voulais partir sur un profil plus vallonné, j’ai joué ma stratégie ..et suis content de cette 3ème place ». Tempère le Parisien.

7ème sur la Mascareignes 2023, 3ème transvolcano-40km, 1ère sur la Salazienne 31 km , c’est l’étoile montante du trail à la Réunion. Joanne a dominé le débat dans un merveilleux temps de 04:18:58 et une belle 19ème place au scratch sur 422 finishers. Un bel exploit. A la seconde marche c’est Emma Otte 04:47:03 au coude à coude avec Tiphane Marchegay 04:47:07.

Pour connaitre tous les résultats, tous les classements et le nom de chaque participant, cliquez sur ce lien. https://www.sportpro.re/resultats/

Texte et photos Gil. Victoire

TENNIS DE TABLE : Handiping, 4ème journée de championnat

Samedi 11 mai, le tennis de table a réservé sa matinée pour la 4ème journée du championnat régional Handisport, au gymnase Jean Perrin de Saint André. Un championnat initié par le Club de la Cressonnière Tennis de Table durant la Covid.

Cette journée, organisée sur le format d’un tournoi, a réuni 22 participants représentant 5 clubs : (Case Cressonnière, Handistraction St Benoît, Handy roue libre St Paul, ATSA et l’Ass Les Fleurs Jaunes.

Une formule à 2 challenges ont contribué à l’animation de cette session :

– Challenge Fauteuil, remporté par David VIDOT (ATSA), suivi de Houssam (ASS Fleurs Jaunes) et de Fabiano BRIGY (Case Cressonnière)
– Challenge malentendants, remporté par Dominique DIJOUX (Case Cressonnière), suivi de Glany PREVIL (Case Cressonnière) et Bertrand RIVIERE (Case Cressonnière)

Les licenciés Handisport ont ensuite échangé quelques balles avec les licenciés valides. “Nous sommes attachés au maintien de notre engagement dans le développement de l’Handiping” nous livre Nelson FONTAINE. “L’inclusion passe aussi par le sport et en tant que pionnier du concept, nous espérons atteindre les 10 clubs dans les prochaines éditions”.

Victoire de Meddy Gerville à Petite-Île

Meddy Gerville s’est imposé sur le Rallye de Petite-Île ce dimanche à la faveur du premier abandon de Thierry Law-Long depuis 2018. Le crooner-pilote décroche la première place de la deuxième épreuve du championnat et prend aussi la tête du classement général.

Le Rallye de Petite-Île 2024 entrera peut-être dans l’histoire du sport automobile de La Réunion. Thierry Law-Long, sextuple champion de La Réunion en titre, a abandonné pour la première fois depuis 2018, après 26 courses successives terminées dans les points. Le Chinois Volant perd même la tête du championnat de La Réunion au profit de Meddy Gerville, vainqueur de la deuxième épreuve de la saison.
Seul en tête depuis la 4ème spéciale, samedi après-midi, le crooner-pilote a endossé avec brio le rôle de leader du paddock. Il a inscrit tous les scratchs après l’abandon sur casse mécanique de Thierry Law-Long. Meddy Gerville termine loin devant son premier poursuivant, Olivier Bardeur, qui accuse 1 minute et 9 secondes de retard. Mannix Hoarau, troisième du rallye, finit lui à 2 minutes et 42 secondes du vainqueur.
Derrière, Giani Barret, victime d’un problème mécanique, a perdu sa place sur le podium à quelques encâblures de l’arrivée. Sébastien Lafuteur complète le Top 5.

Photo Pierre Marchal

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