Le film « Believe », qui retrace le parcours de l’équipe de France lors des Mondiaux 2020 en Californie, réalisé par Michel Garcia et Mathilde Saint Arroman, coproduit avec la Fédération Française de Surf et l’Association Nationale Handi Surf, a connu un succès international avec 18 sélections dans des festivals à travers le monde, 8 prix, 3 nominations et 2 mentions.

A l’origine, ce n’était “qu’un” simple projet vidéo qui voit le jour début 2020 entre Jean- Marc Saint Geours (vice-président de la FFSurf), Serge Lougarot (cadre technique de la FFSurf) et Michel Garcia, réalisateur d’Avalon Creative. L’idée est d’essayer de retranscrire les championnats du monde de Para Surf en mini documentaire. « J’étais loin d’imaginer que ce projet vidéo de quelques minutes allait se transformer en court métrage de 30 minutes et prendre l’ampleur qu’on connaît aujourd’hui avec ces nombreux prix, un passage sur nos programmes TV jusqu’à être utilisé comme un support pédagogique dans des écoles », confie Michel Garcia, le coréalisateur de « Believe ».
Plus d’un an de festivals à travers le monde : France, Italie, Espagne, Portugal, Angleterre, Australie, Allemagne, USA, Canada, Amérique du Sud, … 18 sélections, 8 prix, 3 nominations et 2 mentions. « On était loin d’imaginer tout ça quand on s’est embarqué dans cette aventure ! » s’exclame Michel Garcia.

Comment se l’expliquer ?
• Il y a tout d’abord une équipe de France soudée et impliquée dans ces championnats, une ambiance excellente entre les 11 athlètes et le staff présents à San Diego. Des pathologies différentes, des écarts d’âges parfois important mais une forte cohésion qui permettent à l’équipe de France de se surpasser et de finir à la 5e position mondiale ! Il est important de les nommer et de les remercier de tout cœur : Eric Dargent, Laura Domingues, Pierre Pochat, Maxime Cabanne, Katell Ropert, Thomas Da Silva, Lou Méchiche, Gwendal Halna du Fretay, Cedric Montagney, Virginie Loupe et Philippe Naud.
• Le Covid. Nous étions au tout début de la pandémie lors du tournage, les médias commençait à peine à en parler lors du départ de l’équipe de France, une « grippe asiatique » … Tout a explosé lors du séjour aux États-Unis, la tension palpable qui s’est répandue comme une trainée de poudre la veille du début de la compétition, les équipes qui ont annulé et celles qui ont opté pour un retour vers leur pays. Et l’équipe de France qui décide d’aller jusqu’au bout en frôlant le blocus aérien confirmé par Donald Trump, avec un retour en France le jour même du début du premier confinement. Toute cette tension, ces imprévus ont également donné au film une dimension incroyable.

Au-delà du scénario, de l’histoire et du fil conducteur, le but était en fait de trouver le juste milieu entre deux points bien spécifiques : se faire oublier et rentrer dans le documentaire pur et dur, pour permettre au spectateur de s’introduire clairement dans ces vies différentes. Puis dans un second temps, amener un scénario et guider certaines actions, certains plans afin d’accrocher le spectateur et ne pas le lâcher d’un bout à l’autre du film.
« Nous avons réalisé et produit le film dans sa totalité mais ce court-métrage a vu le jour grâce à la Fédération Française de Surf et l’Association Nationale Handi Surf qui nous ont soutenu et porté le projet », notent les deux producteurs. Ces projections à travers le monde, et surtout en France, place le Para Surf sur le devant de la scène avec une reconnaissance désormais acquise de sport de haut niveau, et une lueur d’espoir pour voir des athlètes français aux Jeux Paralympiques de Los Angeles 2028. « Nous sommes heureux d’avoir pu aider à notre manière par ce film à l’évolution de ce sport qui nous touche particulièrement » conclut Michel Garcia.

Photos FFS

   Envoyer l'article en PDF   

LAISSER UNE RÉPONSE

S'il vous plaît entrer votre commentaire!
Veuillez entrez votre nom ici