Daniel Guyot que l’on sait enthousiaste dans ses écrits pour ne pas dire prolixe se saisit de sa plus belle plume pour répondre à son ami kenyan. Une prose faite de passion et de réflexion autour de son sport de prédilection, le trail.

A grands traits, nous sommes d’accord ; et « inviter à penser », pour reprendre ton expression, demeure une bonne chose, en tous lieux, et qu’à cela ne tienne que ce soit via FB où sur une course, en résistance ou en endurance… Nos expériences sont très différentes, nos références et nos représentations aussi… Photos à l’appui, tu avais bien vu qu’il n’était pas question de performances sportives, mais, au contraire, de l’intérêt de courses d’ultra-fond, et de randos/trails longs, seul ou à deux, dans les grands dehors en marge des couvre-feux, pour garder la forme et s’évader, par les temps qui courent, eux, d’une drôle de façon, avec une scansion sociale à la mode « fractionnés », assortie de ses « blessures » corporelles (avec taux d’incidence, nombre de morts) qui animent les médias… Le sport actuellement visible en est réduit au seul haut niveau performatif, spectaculaire ; le sport amateur (pourtant vivier des futurs hauts niveaux s’agissant de la jeunesse) est totalement nié, aboli, au moment où il serait un atout important pour une immunité collective… Et il est bon de rappeler qu’on existe encore, qu’on bouge encore…
Je sais que tu t’es passionné pour les camps d’entraînement en Afrique, parmi ceux que je qualifie dans mon texte « d’Aliens ». Et grâce à toi, nous avons eu le privilège et le plaisir de les côtoyer. Il est certain que dans le très haut niveau, il faut parvenir à pousser la machine au-delà de ses limites ; mais je préfère résolument l’accomplissement et l’épanouissement durable au dépassement provisoire ; je ne pense pas que ce dernier s’accorde avec quelque bonne santé comme tu l’évoques, bien au contraire… Et, il conviendrait de ne plus être naïf : ce très haut niveau actuel a recours à d’autres moyens que les méthodes d’entraînements intenses pour booster les corps, dont les dopages… (Même au plan du haut niveau intellectuel, on prend des amphétamines dans les grandes écoles, et en particulier en médecine…) Faire quelque lien, voire transposer cette course à la paroxystique performance – qui en vient à maltraiter en réalité les corps, mais tu connais l’enjeu pour les coureurs de l’Afrique qui arrivent à percer – sur les amateurs de courses à pied ayant, eux, simplement le plus grand mérite de s’extraire un tant soit peu des sédentarités, malbouffes, etc., s’avèrerait sinon inapproprié, carrément hors sujet… Tu as bien compris que mon propos concernait le sport amateur, mais il est normal que ton parcours reste ancré dans des problématiques de haut niveau.


Outre tes accointances avec le très haut niveau des camps africains, tu as éprouvé le besoin d’être dans un club, qui plus est de grand renom avec de très grands champions dont notre illustre JMC 1er, et de suivre peu ou prou des plans, où une progressivité d’entraînements, notamment pour préparer la Mascareignes, où tu as expérimenté le « ça passe ou ça craque », comme tant d’autres… (On se blesse rarement par hasard ; ça m’est arrivé en 1987 dans la haute montagne ; j’ai compris pourquoi et en ai tiré les leçons ; RAS sur les 34 années suivantes jusqu’aujourd’hui, en ménageant le corps.)
J’ai beaucoup de respect pour les clubs, qui dynamisent le sport, encadrent les jeunes, permettent des modes de socialisations, proposent des épreuves, les organisent ; j’y apporte ça et là du bénévolat pour certains évènements, tel le Trail des Anglais, n’étant pas des moindres, que tu as fait ; et je participe très ponctuellement à des sorties de leurs adeptes. Mais je reste personnellement ancré sur les fondements du trail qui est avant tout de par ses origines, un affranchissement des contraintes sociales. N’étant pas totalement ermite, je connais pas mal d’ultra-traileurs, qui, moins ostensiblement que moi, n’en réalisent pas moins leur entraînement dans un ensauvagement en nature comme base d’un certain niveau ayant amené plus d’un à gagner des ultras ; d’Anton Krupicka aux États-Unis, à des figures locales qui se sont distinguées sur notre Diagonale… J’aurais peut-être « gagné » quelque chose à être dans un club et/ou en suivant des plans d’entraînements, mais j’aurais par ailleurs bien trop perdu en liberté, en connexion avec la nature, en instinct de course ; gagner un peu de temps, mais prendre des risques, connaître des phases de repos forcé, etc, ce n’est pas pour moi ; je suis dans la régularité, la constance, la tempérance, sans à-coup ; et il aurait été peu probable que j’aurais fait autant de Grands Raids sans jamais abandonner, en conservant sur 40 années, le même goût de courir qui demeure pour moi une alternative salvatrice aux travers sociaux ; les retrouver en partie dans une vie de club, m’aurait dérouté…
Nos âges nous placent aussi dans des perspectives différentes et nous amènent à avoir des conceptions assez éloignées de la notion même de sport ; si la résistance peut être un mode de course privilégié en étant jeune ; passé 60 ans, elle est moins opérante, cependant que la grande endurance n’est guère altérée quand on l’a entretenue ; elle permet de ne pas arrêter l’activité avec l’âge…
En ces temps qui interrogent de nouveau au 21ème siècle, l’avenir de l’humanité – au même moment que lors du siècle précédent, après le premier conflit mondial -, j’ai voulu prendre un peu de recul pour aller plus avant…
Je suis directement issu de cette paysannerie laborieuse, ayant regroupé la majorité de la population pendant 7 millénaires jusqu’aux années 50-60 du 20ème siècle, et qui faisait des efforts physiques conséquents avec constance, 15 heures par jour… Ce Proto-Sport (après celui de chasseur-cueilleur) reste déterminant dans notre évolution… J’ai donc d’emblée compris en l’ayant déjà bien expérimenté par mes origines, que l’endurance est inhérente à notre nature. C’est là une donnée majeure qui me détermine.
1er de tous mes ancêtres à ne plus travailler la terre, devant trouver une substitution à mes activités de cul de plomb – encerclé par une armée de méthodologiques qui n’ont pas seulement rompu avec les bases physiques, mais aussi avec les bases culturelles et humanistes, sans recul sur leurs méthodes, mais par pur opportunisme barbare, le nez dans le guidon contre tout bon sens -, j’ai mis en pratique dérivative ce fonctionnement physique ancestral, notamment dans les escapades en montagnes (un peu de hauteur aussi…), dont la série de Grands Raids n’est qu’une petite partie émergée, et qui ont validé nos vraies natures humaines (tout en étant pourtant personnellement une « petite nature », de nature à t’inspirer quelques blagues quand t’es vexé que j’arrive avant toi… ) Avec cette pratique de l’endurance, sans aucun fractionné, j’ai pu me lancer ponctuellement sur de courtes distances, bouclant le 10 km en 36 minutes dans ma jeunesse. Quel aurait été l’intérêt pour moi de stresser plus le corps, pour, selon l’expression à la mode « dépasser ses limites » (mon accident de jeunesse fougueuse en haute montagne m’ayant déjà remis à ma place )…? C’est parce que j’ai toujours maintenu une relativement bonne endurance que je peux me permettre de faire, à tous moments, tous les formats de course, sans préparation spécifique (49 courses en 2019 et presque autant de podiums catégoriels sans trop forcer, sans les chercher), et que je n’accélère à l’entraînement que lorsque l’envie m’en prend, comme les animaux, ayant aussi abandonné l’idée platonicienne d’une séparation du corps et de l’esprit…
Quand les paysans faisaient ponctuellement des corvées, ils devaient toujours poursuivre leur travail ordinaire le lendemain, avec leurs animaux, et tout le reste. Il est moins certain qu’une séance de course en intensité, demandant au corps d’intégrer ce surcroît de stress, permette aux « méthodologistes » de courir normalement le lendemain ; ils ont de gros coups de fatigues mais ils escomptent en contrepartie un renforcement toujours plus fort… “Cituis, Altuis, Fortius” (qui sonne avec Fortin… ) Pas certain non plus à moyen terme… Serge Cottereau avait énoncé que plus on court sans forcer sur du long, et plus on progresse durablement, de manière vraiment consolidée. Avec les séances d’intensité, après de rapides progrès, beaucoup de coureurs stagnent en réalité, puis régressent. D’après ses conclusions étayées, elles asphyxient le cœur, intoxiquent l’organisme ; elles provoquent des baisses de tonus marquées ; et en persistant, les blessures arrivent immanquablement… (Mireille était souvent blessée dans son club qui la poussait aux méthodes dures sur du court, plafonnant à 48 au 10 ; quittant le club et tranquillement embarquée dans quelques unes de mes sorties longues, elle s’est mise à faire du 45 minutes sur des 10 km en côte tel l’ADH, avec une facilité déconcertante pour ses amis, tout en étant capable de décrocher des podiums sur le marathon, distance où son club ne l’aurait jamais imaginée accéder, et à récidiver en Diagonale des Fous dans des temps loin devant son coach trail de club… Et je pourrais multiplier d’autres exemples qui tendraient à valider ma démarche.) Bon sens de ne pas « mettre les chevaux avant les bœufs »…
Mais surtout, qui trouve vraiment du plaisir dans le fractionné ? La motivation forcenée à améliorer un tant soit peu ses temps, vaut-elle le bien-être de courir, de parcourir la nature, de recouvrer l’usage de ses sens, de se lancer dans de longues itinérances en montagnes, avec l’esprit d’aventure natif contrarié par les impositions sociales… ? Le fractionné correspond à l’habitus du citadin, aux objectifs de rentabilité et de performances sociales, à un corps machine dans une vie conditionnée par l’urbanisation et son confort. Personnellement, je garde les valeurs de la ruralité, de la rusticité, de la campagne d’avant les années 60… Je suis un dinosaure miniaturisé. Michel Serres, dans « Mes profs de gym m’ont appris à penser » : « La vie a ses replis ; les grands dinosaures disparaissent et les petites tailles survivent »,… et s’adaptent à tout tels les virions qui résultent d’un mauvais usage du monde… (Quand Antoine Guillon l’a suggéré, certains compétiteurs se sont braqués, parce que leur conception du sport n’est plus vraiment en phase avec une vie équilibrée, saine… pas facile de pousser l’autre dans ses retranchements de conditionné…)
J’ai surtout voulu rappeler par temps d’enfermement Covid, l’importance de conserver les essentiels de la vie… Contre-pied face à une société qui perd pied. Je ne parlais pas de sport en tant que compétition, aucun temps mentionné dans mon « Éloge du long » mais seulement le volume (mon texte a été justement repris dans la rubrique Outdoor de GADIAMB.RE appropriée, et pas en Sports) ; j’évoquais une ancestrale course à pied comme base d’un mode de vie, résistance salutaire dans le contexte… J’ai 40 ans de course à pied, – soit plus de 200 000 kilomètres au compteur – et assez de recul pour avoir bien compris, voyant comment évoluent ceux qui croient toujours dur comme fer à la priorité de ces méthodes traumatisantes, que Serge Cottereau – il court toujours à 82 ans – n’avait sans doute pas tort… En tout cas, on est sûr que l’endurance, conforme à l’histoire humaine, adaptée à sa physio, est bonne pour la santé ; il n’en est pas aussi certain des méthodes contemporaines en vogue… On est sûr de pouvoir courir tous formats (plus ou moins vite) avec l’endurance et de ne pas abandonner ; rien n’est moins sûr avec les méthodes contemporaines…
Je ne pense pas que le dosage court intense et endurance soit à comparer aux valeurs de gris comme à la pluie et au beau temps… ainsi que tu l’évoquerais ; non, tu as raison, le court n’est pas l’ennemi du long, mais la cerise sur le gâteau, en l’y posant avec délicatesse et discernement ; je n’ai pas exprimé quelque pensée purement binaire, loin s’en faut ; les fractionnés sont un plus pour les compétiteurs experts (même si je connais des capés de l’ultra qui n’en font absolument jamais, pas plus que d’étirements, dont un très grand qui a été champion du monde et que je ne vais pas citer pour ne pas trahir ses secrets…) ; l’endurance est un préalable et la base pour tous les coureurs. Mais beaucoup trop d’entre eux aspirant aux « trucs », recettes, pour progresser, avant le plaisir de courir, ils négligent cette base qu’ils estiment trop laborieuse, en croyant à une magie des seules séances courtes et intenses ; la plupart de ceux qui ont eu ce penchant, et ils sont très nombreux, comptant courir le Grand Raid, on vite compris à leurs dépens qu’ils pouvaient aller se rhabiller, et souvent dans la douleur, mentalement comme physiquement… Et quand, ils parviennent néanmoins à rentrer, sans entraînement de fond et de terrain suffisant, en claudicantes momies, voire, pissent le sang en ayant fusillé leurs reins pour toujours, c’est encore plus pathétique… Tu te souviens des propos de notre champion extraterrestre kényan qui pensait pouvoir faire la Diag’ en un temps record, alors tu imagines les représentations de celui qui n’est qu’un simple amateur du court ; et il s’en trouve plus qu’on ne le croit, ce qui est dangereux, et a nécessité l’exigence de points sélectifs sur des longs parcours d’endurance… (Si on peut se permettre, sans prétendre performer, de faire un 10 km avec des « fibres lentes », en revanche, faire un Grand Raid avec seulement des fibres rapides, paraît bien impossible…)
S’agissant du continent africain, – tu es plus compétent que moi sur ce terrain – j’observerai simplement qu’il s’est révélé bien mieux résister au Covid par le pragmatisme des soins, quand nous sommes l’objet de novateurs protocoles méthodologiques inadaptés. Par ailleurs, le continent africain conserve une faculté à faire danser la vie autrement mieux que nous, avec un sens de l’effort, et bien d’autres valeurs que nous avons perdues, mais aussi des motivations décuplées… Désormais, la victoire ne rend plus simplement tout un village africain heureux, et soulagé de la misère ; elle ravit les actionnaires de multinationales où le prix humain importe peu et le sportif de haut niveau devient un outil idéologique…
Tu as remarqué que j’articule personnellement pratiques et principes… Et c’est une très vieille histoire que les débats des anciens (que j’incarne) et des modernes (que tu représentes). La civilisation s’est patiemment construite sur un socle s’enrichissant d’apports mesurés qui ne démolissent pas les fondations… Les ruptures (issues d’un néo-progressisme qui n’est plus du tout celui des Lumières du 18ème) avec les traditions, les négations du passé, les révolutions, conduisent souvent à des situations problématiques. Avant même la question d’apprentissages sportifs, et plus globalement, les néo-méthodologistes, surfant sur les faiblesses sociales contemporaines, la création de besoins artificiels d’accès facile, le fonctionnalisme sans âme, etc., ont orchestré un spectaculaire effondrement du niveau scolaire (méthodes sur méthodes de la facilité dont la fameuse dite « globale » en lecture, éducation béhavioriste s’inspirant de positivisme sectaire, PNL, « développements personnels » variés…), avec ses théoriciens charismatiques (Meirieu), ses entraîneurs patentés avec pour augmenter l’empan du champ visuel, la fluence oculaire… (Foucambert), écartant le contenu au profit de contenants (bain d’écrits sociaux), réduisant une large part des nouvelles générations à d’agités producteurs/consommateurs chez qui se multiplient les « co-morbidités »… (Je ne parle pas, par réserve, de tel ministre qui pourrait passer pour pavlovien…) Constats parallèles à ceux relatifs aux pédagogismes sportifs qui valorisent le court et l’intense, les plans, le tout tout de suite… Et il serait souhaitable d’au moins préserver leur intégrité physique, à ces jeunes, souvent pas dégourdis mentalement d’être trop engourdis physiquement, leur sculpture cérébrale, de canaliser leur violence et leur toute puissance barbare (sans généraliser mais les médias s’en font assez l’écho pour qu’on cerne le problème à défaut de le sentir, voire d’en être victimes, dans la vie sociale) … Mais alors que le méthodologiste s’avère souvent un sacré donneur de leçons, – sûr de lui et ne n’acceptant guère de contradiction, en ayant souvent fui ce qu’il impose aux autres, ne suivant que son opportunisme -, il apparaît lui-même assez fréquemment dépourvu de l’expérience pratique, confirmée dans le temps, qui les justifieraient… Je me contente de témoigner – dans l’esprit d’un potentiel passage de relais -, d’un pragmatisme avisé, validé par une longue expérience, dans la course à pied ; modeste contribution semée au hasard, à mon petit niveau… Même le médiatique Boris Cyrulnik, (qui n’est pas ordinairement dans ma bibliothèque…) en est venu à écrire, à rebours des neurosciences performatives qui l’inspirent, aux éditions Le Cherche Midi, 2020, collection Homo Ludens, « J’aime le sport de petit niveau », l’inscrivant dans une épopée humaine qui produit les meilleures relations humaines (et je pense à la Diagonale…) Le sport de haut niveau peut devenir trop instrumentalisé dans la « société du spectacle » (Guy Debord), le seul qui est médiatisé et alimente les représentations où l’intense fractionné prend toute sa place, tandis que celui de bas niveau, en souffrance actuellement, favorise les rituels d’interaction en cohérence avec l’animal qui est en nous (Derrida), la culture humaniste empreinte de plaisir, d’hygiène physique, de stimulations sociales saines (à conditions de ne pas trop prendre modèles sur les stratégies du premier)…
Gagner… du temps, des places, des podiums… Les origines du trail aux USA, comme du 100 km à Millau en France, s’en étaient affranchis avec bonheur. Mais le modèle dominant de la performance et de la compétitivité ramènent toujours vers les affrontements valorisant les stratégies qui les favorisent : se battre pour dépasser ses limites, les autres ; l’élan vraiment fraternel que connut la 1ère Diagonale en espérant finir le plus possible ensemble a cédé, comme ont cédé les principes du CNR d’après-guerre, pour en arriver à cette cynique “guerre” macronienne, où encore, faute d’élan partagé – le service public étant carencé -, c’est la lutte pour gagner la survie, se faire vacciner avant les autres, être considéré réanimatoire à la place d’autres… En cette période, le sport devrait être valorisé pour donner l’exemple d’un apaisement humain par des formes moins compétitives, sans être moins actives, tel l’alpinisme, la rando/trail au long cours… A la trace d’un nomadisme corporel dans l’épanouissement des sens, sans dompter le corps ; car ce qu’on appelle « corps » se révèle souvent, par ses réflexes anticipateurs, plus intelligent que l’esprit…
Merci encore, mon cher Kényan blanc, de m’apporter un peu de contradiction stimulante. Adepte de l’athlétisme en tant que tel, tu es un trop jeune fougueux sportif, cadre dynamique dans les hautes sphères dominantes, pour être totalement en phase avec le vieux et indécrottable dinosaure des brousses que je suis… Rien de plus naturel. Mais ça a toujours été un authentique plaisir de te retrouver sur les courses, où les réalités nous ramènent sympathiquement au même plan. Et j’espère que ça reviendra vite ! Excuse-moi d’avoir encore fait long ; comme il se trouve qu’on ne se croise plus guère sur le terrain en ce moment, j’en ai bien profité… Bons entraînements ! On a un monumental Ultra-Fond Off en instance ; si ça t’intéresse, fais-moi signe en PV, tu bénéficieras d’un dossard préférentiel VIP (sinon, les inscriptions sont déjà closes) …

Texte et Photos Daniel Guyot

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Daniel Guyot est le recordman absolu en termes de Diagonales achevées. En trente ans de grandes traversées depuis la Marche des Cimes, il est le trailer le plus assidu. A 60 ans, Daniel Guyot aura passé la moitié de son existence à courir après celle qui affole son palpitant depuis trois décennies. Une certaine Dame Diagonale. L'histoire de La Réunion étant intimement liée à celle de la Bretagne depuis les origines, il n'est finalement pas si étonnant que ça qu'un Breton le soit également à celles du Grand Raid.

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