Au même titre que les valides, la pratique régulière d’une activité sportive pour les personnes en situation de handicap présente de multiples bienfaits. Les personnes porteuses d’un handicap ont tendance à se sédentariser, entrainant à plus ou moins long terme des effets néfastes sur la condition physique et le capital santé.

Cropped image of fit disabled athlete woman with prosthetic leg doing stretching exercises while sitting at the beach

D’après les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les enfants et les adolescents devraient accumuler au moins 60 minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue contre 150 minutes pour les adultes et personnes âgées. Selon certaines expertises « le suivi des recommandations est associé à une diminution de la mortalité précoce de 29 à 41 % » (INSERM, 2008 [1]et ANSES, 2016[2]).

Pour appliquer ces recommandations, de nombreux sports peuvent être pratiqués par les personnes en situation de handicap. Ils apportent bien-être à travers la stimulation des aspects physiques, psychologiques et sociaux. Le sport est un excellent moyen de rééducation et de réadaptation après la survenue d’un handicap.

Les apports physiques
La pratique régulière d’une activité sportive influence l’état de santé. Au-delà de cet aspect, la pratique d’un sport pour une personne en situation de handicap est un moyen de développer son autonomie et de mieux appréhender les actes de la vie quotidienne. Les gains de force musculaire, la stimulation du système cardio-respiratoire et la mobilité des articulations par le biais du sport améliorent la coordination, la préhension, la motricité fine et permet une meilleure résistance à l’effort et à la fatigue. L’exercice physique permet d’éviter les méfaits de la sédentarité et prévient les risques de développer des pathologies chroniques tels que l’obésité, l’arthrose, le diabète et tant d’autres.

Les apports socio-psychologiques
Le sport est un excellent moyen de participation sociale et d’intégration pour les personnes en situation de handicap. Par le biais de la pratique sportive, les échanges sont facilités permettant à leur tour la comparaison aux paires et des projections futures. Le handicap peut engendrer une baisse de l’estime de soi et entraine une remise en question vis-à-vis de ses capacités. Côtoyer d’autres personnes atteintes d’un handicap peut redonner foi en l’avenir et au projet de vie. Le sport est propice au dépassement de soi, à la réappropriation de son corps et contribue à renforcer la confiance en soi et en ses capacités.

La pratique sportive est source de plaisir, d’amélioration de sa qualité de vie et d’épanouissement personnel. Alors, n’attendez plus rejoignez le mouvement handisport !

[1] “Inserm (dir.). Activité physique : contextes et effets sur la santé. Rapport. Paris : Les éditions Inserm, 2008, XII – 811 p. – (Expertise collective)

[2] Anses. Actualisation des repères du PNNS – Révisions des repères relatifs à l’activité physique et à la sédentarité. Rapport. Edition scientifique, 2016 – 584 p. – (Expertise collective)

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