Dix ans après sa dernière compétition en Bleu, Maxime Huscenot revient à point nommé en équipe de France. Le désormais ex-pensionnaire du CT a une deuxième chance de pousser la porte des Jeux Olympiques.
Ça fait quoi de revenir en équipe de France après une parenthèse de 10 ans ?
Je suis hyper heureux. J’adore l’équipe de France, j’en ai fait beaucoup quand j’étais junior, puis quelques-unes en Open. Ça n’a jamais été facile de concilier les deux circuits WSL et ISA, avec souvent des compétitions en même temps. Je suis donc très content de revenir en Bleu. Je me concentre à 100% sur l’équipe de France.
Qu’est-ce que tes quatre mois sur le CT en début de saison t’ont apporté ?
L’apprentissage face aux meilleurs. Voir leur tactique, quels choix ils prennent. Ça m’a permis de développer ma tactique. J’ai aussi eu de bons scores. J’ai pris confiance même si je n’ai pas surfé à mon meilleur niveau. Je sais que j’ai beaucoup de marge. Ça me donne beaucoup de motivation, d’espoir. Je peux aller plus loin. Même si j’ai quelques regrets de ne pas avoir passé le cut, je sais que j’ai le niveau. En tout cas, ça m’a beaucoup apporté.
Dans quel état d’esprit arrives-tu aux Mondiaux 2023 ?
Je les aborde comme une nouvelle chance de qualification olympique. Je sors de deux mois en Australie entre les deux CT et les deux Challenger Series. Ça a été long physiquement. Je suis juste content d’avoir pu récupérer ces derniers jours. D’avoir pu profiter du soleil, des bonnes vagues, sans me prendre la tête. Je me suis relâché en arrivant. Et maintenant, on entre dans la compétition. J’espère que mes six derniers mois me serviront ici. Cette compétition est un objectif. J’avais deux possibilités, le CT et les ISA. Il y a de bonnes vagues ici, je suis content d’avoir la possibilité de pouvoir encore décrocher ma place pour les JO. C’est mon objectif.
Quel souvenir gardes-tu des Mondiaux ISA ?
Chacune de mes expériences en équipe de France comporte de supers souvenirs. Je me suis fait de vrais amis depuis mes années juniors. C’est dur de choisir un moment mais l’Equateur en 2008… c’était génial ! Et puis mes premiers Mondiaux juniors au Portugal aussi, c’était l’année d’avant (2007) et c’était drôle de découvrir l’équipe de France junior.
ITW et photos : FFS