Alors que cette édition spectaculaire et intense des Nouveaux Internationaux de France 2022 s’est achevée, la médaille d’or de Marine Boyer et son mouvement à la poutre resteront gravés dans tous les esprits. Coline Devillard (saut) et Benjamin Osberger (sol) ont aussi réchauffé le cœur des Français présents ce dimanche à l’Accor Arena en remportant une troisième place sur leur finale respective. A noter que la délégation américaine repart de Paris avec 10 médailles dont 4 en or.

Les hostilités ont repris en deuxième partie d’après-midi avec la poutre où Mélanie De Jesus Dos Santos et Marine Boyer ont été accueillies par un public en feu. Marine Boyer (13.750 points) réalise une poutre exceptionnelle, sans aucun déséquilibre et émerveille tout le public. Avec un élément déclassé et quelques déséquilibres, Mélanie De Jesus Dos Santos finit à la 6e place avec 12.650 points. L’Américaine Jade Carey propose un programme solide qui lui vaut la même note que Marine Boyer. Grâce à une meilleure note d’exécution, Marine Boyer fera résonner la Marseillaise à l’Accor Arena. Elsabeth Black (CAN) réussit à intégrer le top 3 de cette finale. Enfin, Shilese Jones finit le concours avec quelques petites erreurs qui la rétrograde à la 5e position du classement final.

Peu après son sacre Marine Boyer s’est exprimée et déclarait : « Je suis supra méga contente. Après une année compliquée, le travail paie et je suis ici devant des spectateurs incroyables. Offrir la Marseillaise au public, c’est le plus beau cadeau ».

A la barre fixe, le médaillé mondial à cet agrès Arthur Mariano (BRA) rate un lâché de barres qui l’éloigne du podium. Même constat pour le champion d’Europe en titre et premier des qualifications, Marios Georgiou (CYP) qui tombe également sur un lâché (13.050 points). En revanche son frère (Ilias Georgiou) qui avait terminé 3e des qualifications propose un mouvement très propreté (14.400 points) qui lui permet de se placer sur le podium. Le médaillé mondial Brody Malone (USA) propose un très bon niveau sur cette finale et décroche la plus haute distinction du jour (14.650 points). Le vice-champion olympique 2021 Tin Sbric (CRO) se classe troisième.

Au sol féminin, les deux Américaines ambiancent toutes deux le public. Jordan Chiles (14.050 points) fait un mouvement de haut niveau qui la propulse à la première place de cette finale. Shilese Jones (13.500 points) annonce elle aussi la couleur dès l’entrée de son mouvement avec une première diagonale de haut vol. Les deux prennent les premières places de la finale. La Britannique connue pour son expressivité et son dynamisme, Jennifer Gadirova (13.250 points) s’empare de la troisième place au sol. La Brésilienne Flavia Saraiva très attendue sur cette finale chute vers l’avant à la réception de sa première diagonale, nouvelle pour elle.

Aux barres asymétriques, la Française Aline Friess réussit son mouvement et fait mieux que lors des qualifications. Elle obtient la note de 13.600 points (6e), mais cela ne sera pas suffisant pour aller chercher une médaille. En revanche, Shilese Jones (USA) qui était tombée sur un lâché lors des qualifications effectue parfaitement son mouvement de haute difficulté (14.700 points) et se place tout en haut du classement. La vice-championne du monde aux barres asymétriques en 2021 Rebeca Andrade (BRA) propose un mouvement très fluide avec une magnifique sortie pilée, malgré une liaison manquée. Avec 14.650 points, elle obtient la médaille d’argent. La Belge Lisa Vaelen (BEL) a également pris sa place sur le podium (14.100 points)

Au anneaux, d’entrée de jeu, l’Américain Donnell Whittenburg (14.450 points) met la pression à ses concurrents avec un mouvement puissant qu’il conclut avec une sortie impressionnante. Il se positionne en troisième position, derrière le Turc Adem Asil (14.800 points) qui a proposé un mouvement très solide jusqu’au bout, malgré quelques pas à la réception et l’Autrichien Vinzens Hoeck (14.700 points).

Photo Thomas Schreyer

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Installé à la Réunion depuis 28 ans. Après avoir exercé onze ans comme journaliste au Quotidien de la Réunion, puis fondateur d’une agence photographique MozaikImages regroupant 95 auteurs dans l’océan Indien mais aussi au Japon et en Australie, Pierre Marchal a opté en 2005 pour une activité free lance lui permettant de se consacrer à son sujet de prédilection : l’être humain.

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