Jamais les Amazones n’auront autant ressemblé à… des Amazones. Debout avant l’aube, elles sont parties à la conquête d’un monde étrange et fascinant, dans les vapeurs du grand lac de Kandalama.

À la force des pagaies, elles ont bravé tous les dangers, affronté les créatures mythologiques, déjoué les pièges des dieux, et elles sont revenues victorieuses.
Aucune perte à déplorer. L’Odyssée s’est achevée avec un retour sur la terre ferme joyeux, festif et culinaire.
Ce soir alors que la nuit tombait sur Sigiriya, ont entendait une clameur au loin : AMAZOOOONES !!
Au Raid Amazones, les lacs se succèdent et ne se ressemblent pas.
Après Wewala hier par la terre, c’était Kandalama aujourd’hui, par l’eau.
12,6 km qui font peur au départ, qui parfois se transforment en un peu plus (ou beaucoup), mais une belle boucle dans le lac qui se finit toujours bien.
La bonne nouvelle c’est qu’il n’y avait pas de dénivelé et ça, avouez que ça vaut son pesant de thé noir en vrac.
Les premières en mode hors-bord, les dernières en mode canotage. À l’arrivée une Amazone est une Amazone et toutes se félicitent, s’encouragent, s’acclament, s’applaudissent, s’embrassent, se prennent en photo, dansent, chantent, mangent, se réhydratent, et se préparent à continuer la journée.
Pourtant aujourd’hui l’épreuve s’est révélée particulièrement exigeante (même sans dénivelé). L’humidité qui peut provoquer des ampoules, un dossard mal placé qui frotte, un gilet de sauvetage qui gêne ou le soleil qui se réverbère sur la surface de l’eau. On se demande comment elles font pour arriver en rigolant comme ça.

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Installé à la Réunion depuis 28 ans. Après avoir exercé onze ans comme journaliste au Quotidien de la Réunion, puis fondateur d’une agence photographique MozaikImages regroupant 95 auteurs dans l’océan Indien mais aussi au Japon et en Australie, Pierre Marchal a opté en 2005 pour une activité free lance lui permettant de se consacrer à son sujet de prédilection : l’être humain.

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