Du 2 au 17 mars 2024, dans le cadre de la Journée Internationale des Droits des Femmes, plusieurs Clubs d’Aïkido de l’île se sont donnés la main pour organiser des journées portes ouvertes. Deux semaines de découverte gratuite, animée par des femmes diplômées et des enseignants engagés.

Au‐delà de la découverte d’un art martial non-­‐violent, cette démarche s’associe au développement du sport/santé/bien‐être.
Un programme de sport santé destiné aux femmes ouvre ses portes le 8 mars 2024 à Montvert exclusivement destiné aux femmes majeures.
Dans un esprit de partage et de découverte, les sessions sont mixtes, soit animées par les enseignantes de la ligue, soit par les enseignants réguliers des clubs. Toutes les rencontres prévues se trouvent dans le programme*
L’Aïkido, une discipline accessible à toutes les femmes
A La Réunion, les cours sont dispensés dans un cadre sécurisé en club où l’apprentissage est progressif et dispensé par des enseignant(es) diplôm(ées) reconnu(es) par l’Etat.
L’Aïkido est une activité qui s’adapte parfaitement au public féminin :
« ni pour combattre, ni pour vaincre »
L’Aïkido est, en effet, une discipline qui exclut l’utilisation de la force, de l’agressivité, de la violence et la compétition. L’idée est de ne pas fuir devant une attaque mais de l’utiliser pour l’esquiver et se déplacer pour fournir une réponse adaptée.
« J’invite les femmes à étudier l’Aïkido. Etudier l’Aïkido, c’est apprendre à connaître son corps, à respirer, à garder son calme en toute circonstance, à se respecter et respecter l’autre, à aller vers l’autre. La notion d’intégrité physique et morale est omniprésente. Cette discipline est accessible à toutes les femmes. » indique Stéphanie Brinkhuizen, 5e Dan et professeur à Midori No Yama Aïkido de St Pierre de St Pierre.
« Pour apprendre à se défendre, pour mieux se connaître, pour gérer ses émotions, pour gagner en souplesse et se dépenser. L’épanouissement personnel est au cœur de la pratique. » poursuit-elle.
L’AÏKIDO est une discipline véhiculant des valeurs reconnues comme féminines dans notre société :
harmonie, non-agressivité, ouverture d’esprit, respect de la vie.
Pour Stéphanie Brinkhuizen, « les femmes peuvent progresser efficacement avec leur propre sensibilité au sein de cette discipline qui nécessite d’utiliser avant tout la souplesse, l’énergie, la capacité à évaluer rapidement des situations, plutôt que la simple force physique. Elles trouveront confiance en elles et bien-être. Elles dépasseront les appréhensions face à un contact physique ou un éventuel conflit. »

A propos de l’Aïkido
L’Aïkido est un art martial japonais créé par Morihei UESHIBA dans la première moitié du XXème siècle. C’est un art martial dit moderne puisqu’il se fonde sur les arts martiaux traditionnels issus du bushido (art de la guerre des Samouraï) et qui continue à se développer et à se transformer en temps de paix. En ce sens, Morihei Ueshiba oriente sa pratique pour un art “ni pour combattre, ni pour vaincre”.
• Aï, la fondation : L’Aïkido s’exprime à partir de diverses saisies ou attaques,
au travers des mouvements de rotation et d’esquive, pour s’achever en projection
ou immobilisation, dans le respect du corps et des articulations. Le pratiquant
apprend autant à réaliser les techniques qu’à éduquer son corps pour les recevoir.
• Ki, l’harmonie : l’Aïkido se construit dans la pratique avec l’autre, sans compétition, sans distinction de genre et de catégories. Les aïkidokas sont tous et toutes à la même école : celle de la tolérance, de la solidarité et du respect.
• Do, la voie : l’Aïkido est un art de vivre, un chemin d’évolution, de connaissance de soi-même et des autres.
Les techniques d’Aïkido s’expriment à partir de diverses saisies ou attaques, au travers des mouvements de rotation et d’esquives pour s’achever en projection ou immobilisation, dans le respect du corps et des articulations. Le pratiquant apprend autant à réaliser les techniques qu’à éduquer son corps pour les recevoir.
Les points forts de l’Aïkido :
Pas de force, pas d’agressivité, pas de violence, pas de compétition.

Deux enseignantes diplômées et responsables de clubs
Stéphanie Brinkhuizen : 5ème dan, 1ère femme à la Réunion ayant obtenu ce grade. Pratiquante depuis 36 ans et enseignante depuis 25 ans. Elle est à l’origine de la création du Cercle Hinata Aïkido de St Paul et de Midori No Yama Aïkido de Montvert.
Edith Ho Pin : 4ème dan. Pratiquante depuis près de 40 ans et enseignante depuis une quinzaine d’années aux côtés de Martine Chabrier, 3ème dan à l’Aïkido Budo Club De La Possession et à St Leu.

   Envoyer l'article en PDF   

LAISSER UNE RÉPONSE

S'il vous plaît entrer votre commentaire!
Veuillez entrez votre nom ici