Jacques Lajuncomme, Président de la Fédération Française de Surf dresse le bilan de l’année sportive avec une moisson de médailles internationales et les qualifications de trois Français aux JO de 2024 dont la Réunionnaise Johanne Defay.

« L’année 2023 se referme. Elle aura été riche en résultats sportifs et en activité. Je pense notamment à la qualification de trois athlètes français pour les Jeux Olympiques de Paris-2024 : Johanne Defay qui a décroché son quota sur le Championship Tour ; Vahiné Fierro et Kauli Vaast qui ont remporté les deux quotas européens mis en jeu aux championnats du monde ISA de shortboard.

Les équipes de France ont particulièrement brillé avec les titres mondiaux des nations ISA en longboard et en stand up paddle, qui portent à trois le nombre de succès dans chacune de ces disciplines. Auxquelles est venu s’ajouter le premier titre historique de champion du monde par équipe en para surf. Antoine Delpero (longboard), Alice Lemoigne (longboard), Mélanie Lafenêtre (Sup), Julen Marticorena (Sup), Vaïc Garioud (Sup), Noïc Garioud (Sup) et Laurie Phipps (para surf) ont décroché un titre mondial individuel avec le maillot bleu.
Je n’oublie pas les performances des autres athlètes français, notamment en bodyboard où la France est une référence. Pierre-Louis Costes est vice-champion du monde sur le circuit professionnel, Ethan Capdeville est quatrième, Amaury Lavernhe cinquième et Maxime Castillo septième. Félicitations aussi aux Français qui se sont illustrés sur les tours européens de bodysurf et skimboard.

En termes de structuration de la pratique, 2023 aura vu :
– 15 nouveaux clubs affiliés à la Fédération, deux nouvelles ligues régionales créées : Hauts-de-France et Ile-de-France,
– des temps sur la mixité, notamment un événement à Lacanau avec la participation de Fémix, la participation de juges féminines à différentes formations, en particulier une session proposée par la Fédération Internationale,
– la poursuite de la lutte contre les violences et discriminations avec des formations organisées par la commission en lien avec l’association Colosse aux Pieds d’Argile,
– le renforcement de la politique de valorisation de nos labels : un nombre d’écoles labellisées en progression de plus de 7% ; 18 villes labellisées dont Le Moule premier label Outre-Mer ; 30 clubs labellisés en progression de 25%

Sur le plan juridique, il faut noter la mise en conformité de nos statuts avec la Loi du 2 mars 2022 et en particulier de son volet portant sur la rénovation de la gouvernance des fédérations.

Sur le plan du rayonnement international de la Fédération :
– l’organisation de la première compétition de la Francophonie du surf, avec la participation du Sénégal, de Tahiti, de l’Ile Maurice, de la Suisse, d’une sélection française et d’une sélection landaise (département hôte),
– la création, avec la Ligue réunionnaise de surf et avec la Fédération Mauricienne du surf, de l’Union des Fédérations de Surf de l’Océan Indien.

2024 s’annonce également intense avec le retour des compétitions nationales en Outre-Mer : une étape du Banque Populaire Surf Tour en Guadeloupe et Martinique dès janvier, et une autre en mars à La Réunion, qui n’a plus accueilli d’événement fédéral depuis 21 ans. Un grand merci aux acteurs locaux pour leur engagement.

L’offre de formation fédérale va évoluer avec un allégement des temps en présentiel ainsi qu’une révision des prérequis.

Cette année verra la poursuite du développement de nos labels avec, je l’espère, l’implication des organes déconcentrés qui bénéficient de reversements importants sur les packs moniteurs et le label Ville de surf.
En 2024, nous aurons aussi à relever ensemble le challenge du développement de la licence. Afin de fluidifier sa souscription, nous avons déjà supprimé l’obligation de la visite médicale. Pour appuyer la prise de licences, nous vous proposerons très prochainement un outil avec des avantages pour les licenciés auprès de différents fournisseurs de biens et de services, ainsi que l’opportunité pour nos clubs d’obtenir une source de financement.
Entre les rétrocessions label et les rétrocessions licences, ce sont près de 105.000€ qui sont versés chaque année aux organes déconcentrés pour soutenir le développement de la pratique encadrée. Les labels et les licences sont donc un levier fort de financement de nos activités.

Financement dont sont partie prenante nos partenaires institutionnels et privés. J’ouvre ici une parenthèse pour remercier l’Agence Nationale du Sport et la Banque Populaire, deux acteurs majeurs du développement de la Fédération et du surf sur le territoire national, qui seront encore à nos côtés cette année pour nous aider dans nos projets.

Enfin, comment parler de 2024 sans parler des Jeux Olympiques ? La première étape aura lieu en février-mars à Porto Rico, avec l’objectif de qualifier des athlètes supplémentaires lors des championnats du monde ISA. En mai aura lieu le « test event » dans le cadre du Tahiti Pro. Puis, fin juillet, le surf français aura rendez-vous avec l’histoire des Jeux pour, nous le souhaitons, l’obtention des premières médailles olympiques.

En cette année des 60 ans de la Fédération Française de Surf, au nom du comité directeur, des salariés et des cadres techniques, je souhaite à chacune et à chacun une très bonne année 2024, les meilleures vagues jamais surfées, les meilleures sessions en stand up paddle que ce soit en milieu maritime ou sur les plans d’eau intérieurs.

Amitiés. »

Jacques Lajuncomme
Président de la Fédération Française de Surf

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