Les premiers objectifs approchent peut-être ? Il faudra donc s’affûter un minimum…
Inutile de se faire du mal en allant vite, nous avons davantage à gagner en gardant longtemps une allure cool afin d’activer la lipolyse.
La lipolyse, c’est tout simplement la consommation de nos graisses, et elle se fait à basse intensité cardiaque. Plus nos pulsations sont basses lors de nos séances, plus nous consommons de lipides. Au contraire, plus elles sont hautes et plus nous tapons dans le glycogène, ce qui ne nous intéresse pas pour les longues distances, ce carburant étant très limité en stock.
Il existe une méthode de calcul approximative pour déterminer la fréquence idéale : FCMax moins la FC repos, on divise par 2 et on ajoute la FC repos. Pour moi, ça donne (182 – 45) / 2, + 45 soit environ 113 bpm.
Cela ne veut pas dire que je doive rester à 113bpm. A 125bpm, je consommerai pas mal de graisse, mais le pourcentage de sucres brûlés augmentera de son côté.
Un test en labo déterminera les échanges gazeux avec précision, offrant une courbe personnalisée.
En courant, il est rare de rester dans cette zone très basse, d’où l’intérêt des rando-courses, du vélo, du ski, en recherchant la maîtrise du rythme cardiaque.
A noter qu’un athlète augmente ses capacités à consommer des graisses à plus hautes intensité en alternant les phases lipidiques et glucidiques, comme lors des allers-et retours en côte qui permettent de surcroît un travail musculaire ciblé. C’est une de mes pratiques favorites. Allons-y tranquille, qui va lentement brûle sûrement.